Chalom rav,
J ai lu la liste des 613 commandements, et certains m ont interpellé :
- Ne pas séparer la mère oiseau de ses petits
– Deutéronome 22, 6….
(ce n ‘est pas le contraire?) - Ne pas être superstitieux
– Lévitique 19, 26
(les 5, les poissons, les superstitions venant d Afrique du Nord, qu’en faire ?) - Se reposer le premier jour de Pessa’h
– Lévitique 23, 7 (on se repose 2 jours..) - Jurer au Nom de D.ieu afin de confirmer la vérité lorsque cela est estimé nécessaire par le tribunal
– Deutéronome 10, 20 (on peut donc jurer sur D.. ??)
Merci de vos lumières
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Mélanie,
Voici les réponses à tes questions :
- On n’a pas le droit de prendre les petits sans auparavant renvoyer la mère.
Pour plus de détails à ce sujet, consultez le cours « Renvoyer la mère ».
- L’interdit de ne pas être superstitieux est une traduction approximative, cet interdit consiste à voir des « signes » et agir en fonction.
La halakha donne des exemples, une antilope l’a croisé sur le chemin, à cause de cela il n’entreprend pas ce qu’il comptait entreprendre aujourd’hui, sa canne est tombée, son morceau de pain est tombé de sa bouche, aujourd’hui on pourrait dire il a croisé un chat noir ou est passé sous une échelle, et il voit en cela un mauvais signe, et à cause de cela il n’agit pas comme il comptait le faire, par cela il transgresse l’interdit de lo téonénou.
Par contre, les combines qu’il y a contre le ‘ayin hara ne rentrent pas dans le cadre de cet interdit, donc il sera permis de porter ou de mettre chez soi une main avec cinq doigts ou des images de poisson etc.
- Durant le premier et le septième jour de Pessa’h, ainsi qu’à toutes les fêtes, l’ordonnance de cessation d’activité n’est que d’une seule journée, mais néanmoins hors d’Israël on fera deux jours à la place d’un seul.
La raison à cela au niveau du sens simple est qu’à l’époque le nouveau mois du calendrier était prononcé à Jérusalem en fonction du témoignage de deux personnes qui avaient vu la nouvelle lune, suite à quoi des messagers partaient à l’étranger pour annoncer quand était le premier du mois (la longueur du mois lunaire est exactement de 29 jours et demi, 40 minutes et quelques secondes, donc grosso modo il y a des mois de 29 jours et d’autres de 30 jours, les juifs à l’étranger ne savaient pas si à Jérusalem le nouveau mois, c’est-à-dire le premier du mois rentrant, a été prononcé le 30ème jour du mois sortant ou le lendemain), c’est pour cela qu’à l’étranger, à cause du doute ils pratiquaient deux jours, ne sachant pas lequel des deux étaient le vrai jour de fête.
Aujourd’hui, bien que nous savons tout à fait quand est le premier jour du mois, néanmoins la coutume n’a pas changé de peur qu’on oublie le système de calcul du calendrier.
C’est la réponse au niveau du sens simple.
La mystique juive néanmoins donnera un sens beaucoup plus profond et beaucoup plus solide à la raison pour laquelle on fête deux jours à l’étranger.
Consultez le lien suivant.
- D’après la Torah on peut jurer au nom de D.ieu face à un tribunal rabbinique quand ce dernier l’exige.
Néanmoins, cela fait plus de 1500 ans qu’aucun tribunal rabbinique ne l’exige car, étant donné que le fait de jurer au nom de D.ieu est extrêmement grave et qu’on a peur que les personnes portent un faux serment, le tribunal ne les fait plus jurer.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Pour plus de détails à ce sujet, consultez le cours « Renvoyer la mère ».
La halakha donne des exemples, une antilope l’a croisé sur le chemin, à cause de cela il n’entreprend pas ce qu’il comptait entreprendre aujourd’hui, sa canne est tombée, son morceau de pain est tombé de sa bouche, aujourd’hui on pourrait dire il a croisé un chat noir ou est passé sous une échelle, et il voit en cela un mauvais signe, et à cause de cela il n’agit pas comme il comptait le faire, par cela il transgresse l’interdit de lo téonénou.
Par contre, les combines qu’il y a contre le ‘ayin hara ne rentrent pas dans le cadre de cet interdit, donc il sera permis de porter ou de mettre chez soi une main avec cinq doigts ou des images de poisson etc.
La raison à cela au niveau du sens simple est qu’à l’époque le nouveau mois du calendrier était prononcé à Jérusalem en fonction du témoignage de deux personnes qui avaient vu la nouvelle lune, suite à quoi des messagers partaient à l’étranger pour annoncer quand était le premier du mois (la longueur du mois lunaire est exactement de 29 jours et demi, 40 minutes et quelques secondes, donc grosso modo il y a des mois de 29 jours et d’autres de 30 jours, les juifs à l’étranger ne savaient pas si à Jérusalem le nouveau mois, c’est-à-dire le premier du mois rentrant, a été prononcé le 30ème jour du mois sortant ou le lendemain), c’est pour cela qu’à l’étranger, à cause du doute ils pratiquaient deux jours, ne sachant pas lequel des deux étaient le vrai jour de fête.
Aujourd’hui, bien que nous savons tout à fait quand est le premier jour du mois, néanmoins la coutume n’a pas changé de peur qu’on oublie le système de calcul du calendrier.
C’est la réponse au niveau du sens simple.
La mystique juive néanmoins donnera un sens beaucoup plus profond et beaucoup plus solide à la raison pour laquelle on fête deux jours à l’étranger.
Consultez le lien suivant.
Néanmoins, cela fait plus de 1500 ans qu’aucun tribunal rabbinique ne l’exige car, étant donné que le fait de jurer au nom de D.ieu est extrêmement grave et qu’on a peur que les personnes portent un faux serment, le tribunal ne les fait plus jurer.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 21602
Date de création : 2012-12-17 01:12:54