Célébration de Yom Yerouchalaïm, aide un jeune durant la téfila et prière arvit seul le soir…

Chalom rav

J’ai plusieurs questions à vous poser :

  1.  Dans un de vos cours sur le site, La centralité de Jérusalem, capitale éternelle d’Israël, vous commencez le cours en disant ‘
    • « Et c’est pour cette raison que nous (sous entendu le monde ‘haredi j’imagine) ne s’associe pas à cette célébration de Yom Yerushalaim etc.

    Quelles sont ces raisons ?
    Vous dites également  » bien que d’après le sens stricte nous devrions faire une fête ».

    D’où est tiré cet enseignement de faire une fête pour fêter ce genre de moment ?

  2. Il y’a un jeune homme de 17 ans dans la synagogue que je fréquente qui souhaite se rapprocher d’Hachem.
    Il a été dans une école juive toute sa vie mais malheureusement celle ci ne lui a laissé pour bagage que le fait de faire ses 3 prières par jours et de lire parfois quelques Tehilim etc,
    Mais aucunement le goût de l’étude
    (il m’a d’ailleurs pose la question « qu’est ce que tu entend par étudier? »).

    Il va normalement rentrer en Yechiva en Israël à la rentree bz’H .
    Je m’efforce de lui expliquer quelques notions à la synagogue sur l’importance du kaddich, sur la paracha ou sur d’autres sujets de Torah (malgré que je n’ai pas un super niveau).
    Le problème est que parfois cela me fais rater des morceaux de prière et donc je ne sais pas si je fais bien de faire cela ?
    De plus est ce que cela est considéré comme parler de choses futiles dans une synagogue ?

  3. Si je prie seul Arvit chez moi, est-ce qu’il est préférable de faire la téfila après la tombée de la nuit ou juste après le plag ?

Merci d’avance

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Le Rav Ben Tsion Abba Chaoul Zatsal n’a pas voulu réciter ta’hanounim Yom Yérouchalaïm de l’année qui suivit la guerre des Six jours (1968) car d’après la Torah, lorsque les habitants d’une ville ont vécu un miracle, ce même jour devient un jour de réjouissance pour toute la descendance des habitants de la ville.

    Cela signifie que ce même jour, on ne fait pas ta’hanoun.

    • Le Rav considère le jour où l’armée israélienne a libéré le Kotel et a bénéficié des miracles de 1967 comme un jour de fête pour les habitant de Jérusalem.
    • Le Rav Yéhouda Tsadka Zatsal était d’accord mais lui a dit qu’on ne pouvait pas le divulguer pour les raisons connues (terminologie utilisée par le livre qui raconte cet épisode).

    Quelles sont ces raisons ?

  2. Tu fais une grande mitsva en essayant de rapprocher cette personne de la Torah même si cela te fait rater quelques morceaux de la prière.
    • Toutefois, tu ne pourras pas parler entre Baroukh chéamar et la fin de la ‘hazara de la amida si ce n’est pour des choses vraiment nécessaires durant la ‘hazara.
    • Cela n’est certainement pas considéré comme des paroles futiles dans une synagogue car tu fais une grande mitsva par cela.
  3. Après la tombée de la nuit.

Chabbat Chalom et ‘Hodèch Tov Oumévorakh

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 76577
Date de création : 2017-06-23 10:15:44