Ce qu’on doit dire et ce qu’on ne doit pas dire Chabbat… suite !

Chalom,

Je n’arrive pas à comprendre comment nous évitons le issour de védaber davar en simplement racontant un événement passé..
J’ai toujours pensé que dès qu’il s’agissait de divré ‘hol, il y avait cet interdit…

Merci

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom, 

Les cas que j’ai cités (dire qu’on va faire demain une chose qu’on a pas le droit de faire aujourd’hui, ou raconter une chose passée qui a une implication sur le futur) sont carrément interdits.
Il n’y a aucun moyen de le permettre, si ce n’est lorsque c’est une mitsva

Lorsque c’est une mitsva, c’est une ma’hlokète (divergence d’opinions), et si cela peut nous encourager à la faire, on peut en parler.

On peut donc dire par exemple :

  • « Demain, je vais acheter des tefillins« ,
  • « Demain, je vais écrire une mézouza » ;

car c’est un néder, et quelque part ça nous oblige donc à le faire, et dans ce cas on l’autorise.

Par contre, concernant les devarim bétélim (c’est-à-dire les paroles qui ne sont pas des paroles de Torah, mais qui ne sont pas non plus des paroles interdites ; ce sont des paroles ‘hol, tout simplement), il est écrit qu’il est bien de ne pas beaucoup en parler pendant Chabbat ; et pour les personnes qui ont du plaisir à écouter les nouvelles, les informations, ce qu’il se passe dans le monde etc.…, elles ont le droit d’en parler Chabbat, mais pas beaucoup, juste un peu.

On ne peut pas dire que c’est complètement interdit, vu qu’on l’autorise un peu. 

Au revoir, et Chabbat Chalom.
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 79117
Date de création : 2017-12-01 09:16:22