Bonjour Rav,
J’aimerais vous poser question sur Talith Katan que je porte depuis quelques années… je m’y perds un peu dans les lois.
- Avons nous le droit de le prendre aux toilettes ?
Si on l’enleve , peut-il rester dans les toilettes pendant les besoins ? - Avons nous le droit de le porter sans kippa ?
(Je ne mets pas la kippa au travail) - Avons nous le droit de le garder sur nous a l’intérieur du pantalon ?
Le Chou’han Aroukh dit qu’il faut le ranger à la ceinture, mais je ne comprends pas comment… - J’ai également fait l’erreur de parfois « arranger « les fils au début du Chabbat et je sais maintenant que c’est interdit …
Pouvez vous éclairer Svp ?
Merci
Shabbat Chalom et Refoua Chelema
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- On peut entrer avec un talit katan aux toilettes mais il ne faut pas que les tsitsiot soient apparents.
Il faut donc les dissimuler à l’intérieur du pantalon.
Cela est valable pour les séfaradim car les ashkénazim le permettent quand même.
C’est mieux que de l’enlever car si on l’enlève, non seulement on se retrouve sans porter de talit katan, mais en plus, la question se pose si on doit réciter ou pas la berakha une nouvelle fois en ressortant des toilettes.
Il est vrai qu’on ne la refait pas (à cause du doute), mais peut-être qu’on aurait dû agir ainsi.
En revanche, si on le porte sans cesse, on l’a acquitté par la berakha qu’on a fait sur le talit gadol qu’on a porté le matin.
De plus, je ne sais pas s’il est bien que le talit katan soit posé aux toilettes.
En effet, il peut y avoir un autre problème lié au fait de voir les tsitsiot aux toilettes car par cela, on se rappelle du Nom de D.ieu, des mitsvot etc.
- À propos de la kipa, tu as le droit de porter le talit katan même sans kipa.
Cela n’a rien à voir car la kipa est une coutume vivement recommandée tandis que le talit katan est une très grande mitsva de la Torah équivalant aux 613 mitsvot de la Torah réunies et grâce à laquelle on reçoit la « face » de la Chékhina.
Il s’agit donc d’une immense mitsva.
Je te rappelle aussi qu’il est bien de réaliser cette mitsva avec un talit katan en laine puisqu’on accomplit ainsi une mitsva de la Torah, tandis que s’il est en coton, il ne s’agit que d’une mitsva dérabannan.
Or, il est beaucoup plus important de réaliser une mitsva de la Torah.
- Les séfaradim ont la coutume, d’après la Kabbala, de dissimuler les fils du talit katan à l’intérieur du pantalon.
Le talit katan correspond à une lumière spirituelle appelée « or pnimi – lumière intérieure »,
alors que le talit gadol correspond à une lumière spirituelle appelée « or makif – lumière entourante ».
Comme le talit katan est lié à une lumière intérieure, il doit rester caché des yeux, et comme le talit gadol est lié à une lumière extérieure, il doit rester ostensible, à la vue de tous.
- Tu peux arranger les fils si tu les démêles.
S’ils ont déjà été démêlés une seule fois auparavant, on peut les démêler à nouveau pendant Chabbat, mais si ce n’est pas le cas, cela est interdit pendant Chabbat.
En revanche, il est absolument interdit de serrer les nœuds pendant Chabbat, ce serait une grave interdiction de la Torah.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Il faut donc les dissimuler à l’intérieur du pantalon.
Cela est valable pour les séfaradim car les ashkénazim le permettent quand même.
C’est mieux que de l’enlever car si on l’enlève, non seulement on se retrouve sans porter de talit katan, mais en plus, la question se pose si on doit réciter ou pas la berakha une nouvelle fois en ressortant des toilettes.
Il est vrai qu’on ne la refait pas (à cause du doute), mais peut-être qu’on aurait dû agir ainsi.
En revanche, si on le porte sans cesse, on l’a acquitté par la berakha qu’on a fait sur le talit gadol qu’on a porté le matin.
De plus, je ne sais pas s’il est bien que le talit katan soit posé aux toilettes.
En effet, il peut y avoir un autre problème lié au fait de voir les tsitsiot aux toilettes car par cela, on se rappelle du Nom de D.ieu, des mitsvot etc.
Cela n’a rien à voir car la kipa est une coutume vivement recommandée tandis que le talit katan est une très grande mitsva de la Torah équivalant aux 613 mitsvot de la Torah réunies et grâce à laquelle on reçoit la « face » de la Chékhina.
Il s’agit donc d’une immense mitsva.
Je te rappelle aussi qu’il est bien de réaliser cette mitsva avec un talit katan en laine puisqu’on accomplit ainsi une mitsva de la Torah, tandis que s’il est en coton, il ne s’agit que d’une mitsva dérabannan.
Or, il est beaucoup plus important de réaliser une mitsva de la Torah.
Le talit katan correspond à une lumière spirituelle appelée « or pnimi – lumière intérieure »,
alors que le talit gadol correspond à une lumière spirituelle appelée « or makif – lumière entourante ».
Comme le talit katan est lié à une lumière intérieure, il doit rester caché des yeux, et comme le talit gadol est lié à une lumière extérieure, il doit rester ostensible, à la vue de tous.
S’ils ont déjà été démêlés une seule fois auparavant, on peut les démêler à nouveau pendant Chabbat, mais si ce n’est pas le cas, cela est interdit pendant Chabbat.
En revanche, il est absolument interdit de serrer les nœuds pendant Chabbat, ce serait une grave interdiction de la Torah.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 83932
Date de création : 2018-10-12 17:44:10