Avoir un bon voisin… le rêve !! Mais comment faire ?

Bonjour Rav,

Je vous écrit car depuis 10 ans que je suis en Israël j’ai vraiment un tikoun dans les maison ou j’ai vécu.

Soit nous avons eu des propriétaires intraitables et ça allait bien avec les voisins , et maintenant que nous sommes propriétaires c’est une catastrophe avec les voisins.
On a vraiment fait ‘hechbon nefesh avec mon mari en cherchant ou étaient nos tords et vraiment on a l’impression qu’on a rien fait de mal et que c’est de l’acharnement :

Une voisine qui a l’art du verbe a réussi à monter l’immeuble contre nous pour quelque chose de banal et nous a direct envoyé des lettres d avocats au lieu de venir nous parler.
Du coup on es en plein dans des procès ( que jusqu’à présent on a gagné ).

Mais bien qu’on ait gagné les procès cette situation me ronge de l’intérieur et je n’en peu plus qu’ils n’ouvrent pas les yeux qu’ils soient contre nous et je ne sais pas jusqu ou ça ira et pendant combien de temps etc.
J’ai envie de déménager, mais avec notre chance ce sera pareil ailleurs…

Que puis je faire pour arranger la situation ?
Existe ils des segoulot ( bien que je n’aime pas l’idee de trucs magiques) ; je suis prête à tout !

Merci beaucoup de votre attention et de votre temps

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

J’ai lu dernièrement une histoire du Steipler, le Rav Yaacov Israël Kanievsky Zatsal, le père du Rav Haïm Kanievsky Chalita actuel, qui était un des plus grands hommes de la génération passée.

Il raconte qu’un jour, une femme est venue le voir, lui expliquant qu’elle rencontrait beaucoup de difficultés dans l’éducation de ses enfants.
Le Rav lui expliqua que chaque personne, lors de sa venue sur Terre, a une somme de souffrances qu’elle devra forcément endurer.

Il existe plusieurs domaines dans lesquels cette personne peut subir ces souffrances :

Dans la peine qu’il investira dans l’étude de la Torah, dans la parnassa, par de mauvais voisins, dans l’éducation de ses enfants, son chalom bayit, etc.

Le Rav poursuivit et dit qu’il préférait ne pas lui faire de berakha car, en réglant le problème d’éducation des enfants, la souffrance qu’elle doit endurer pourra être due à de mauvais voisins.

La femme rétorqua qu’elle avait de très bons voisins et qu’elle était prête à subir la souffrance de voisins plutôt que celle de l’éducation de ses enfants.

Le Rav la bénit, suite à quoi, miraculeusement, ses enfants s’assagirent.

Cependant, quelques jours plus tard, ses bons voisins déménagèrent et dans leur appartement s’installèrent de mauvais voisins.
Alors commença l’enfer, à un point tel que, six mois plus tard, la femme repartit chez Le Steipler lui demander une berakha afin que cette souffrance cesse.

Le Rav la bénit à nouveau, les voisins quittèrent alors l’immeuble, et les enfants redevinrent difficiles…

Dans votre cas, bien que la situation soit inversée et que vous ayez la souffrance des voisins et non celle des enfants, je ne peux vous donner de réponse, ni même vous faire de berakha car je crains qu’une autre souffrance ne vienne remplacer la souffrance que vous font subir vos voisins.

Ce que vous pouvez faire éventuellement, c’est essayez de peiner en vous investissant dans des mitsvot, ainsi, vous aurez au moins le mérite de faire des mitsvot par cette souffrance que vous devez endurer.
En effet, mieux vaut souffrir dans ce domaine plutôt que par de mauvais voisins.

Bien sûr, la prière est essentielle.
La raison globale à toutes nos souffrances vient du désir de D.ieu de nous voir faire appel à Lui.
Alors ne lésinez pas sur la prière ; que bientôt, béézrat Hachem, D.ieu vous libère de toutes vos souffrances.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 72435
Date de création : 2016-09-14 17:06:21