Au moment où le chalia’h tsibour dit « Hachem Mélèkh », faut-il se lever alors que l’on est soit en avance soit en retard

Bonjour Rav Chaya,

Si vous permettez, j’aimerais vous poser 4 questions concernant la tefila :

  1. Au moment où le chalia’h tsibour dit « Hachem Mélèkh », faut-il se lever alors que l’on est soit en avance soit en retard (et donc que l’on n’a pas alors à répéter ces psoukim) ?
  2. Quand on prie bé-minyan mais que l’on est en retard sur le chali’ah tsibour, peut-on dire le(s) vaya’avor un peu plus tard, pour soi ?
    Ou alors vaut-il mieux s’interrompre, dire vaya’avor avec le kahal puis reprendre là où on en était resté ?
  3. Lors de la lecture du Chema’ de Cha’harith, vaut-il mieux toucher la tefila chel yad brièvement avant la lecture, ou bien la garder posée pendant toute la lecture ?
  4. Lors de la ‘hazara à Cha’harith, s’il n’y a pas de Cohanin le chalia’h tsibour dit 4 psoukim.

    Aux 3 premiers, on répond « ken, yehi ratson ».
    Mais quant au quatrième, y a-t-il un minhag ou bien faut-il ne rien répondre de particulier ?

    Je vous demande cela car selon les minyanim, j’entends parfois « amen », « yéhi ratson » ou « ken yéhi ratson » et j’ignore si c’est une question de minhag hamakom ou si chacun répond un peu ce qu’il veut…

Merci beaucoup

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom David,

Voici les réponses à tes questions : 

  1. Le Ben Ich ‘Haï (Première année, Paracha Vayigach, alinéa 1) écrit que bien qu’on n’ait pas l’obligation de répondre avec le Tsibour à Hachem Mélèkh, néanmoins il faut se lever.
    Le Rav Ovadia Yossef Zatsal rajoute que si on est vieux ou malade, ce n’est pas obligatoire.
  2. Il est conseillé de dire Vayaavor avec le public car ainsi on peut le dire normalement, et il a toute sa valeur.
    Par contre, si on le dit après, on ne pourra le dire qu’avec les té’amim (comme on les lit dans la Torah) ou en araméen, ou en pensée ; on n’a pas le droit de le dire normalement car c’est davar chéba-Kédoucha (comme le Kaddich, la Kédoucha ou Barékhou) qu’on ne peut dire que s’il y a 10 personnes présentes qui le disent.

    Donc on dira Vayaavor, après on reprendra où on s’est interrompu, et quand on arrivera de nouveau à Vayaavor, on le dira soit en pensée, soit en araméen ou avec les té’amim.

  3. Le Ben Ich ‘Haï écrit que pendant le Yotsèr, il est bien de toucher le tefillin du bras ; cela est valable avant et après le Keriat Chéma.

    Pendant le Chéma, on ne touche pas le tefillin du bras ;
    par contre, on tient dans sa main gauche les 4 tsitsiot (si possible entre l’annulaire et l’auriculaire), et on les mettra proche du cœur.

  4. Il n’y a pas de minhag concernant cela, donc on peut ne rien répondre, ou on peut répondre aussi ken yéhi ratson.

    Il me semble qu’il ne faut pas répondre Amen.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 88175
Date de création : 2019-12-14 19:25:06