Après un divorce et une longue relation, tous les hommes que je rencontre se désintéressent de moi et de mon désir de stabilité. Dois-je me résigner à la solitude?

Tout d’abord, un grand merci pour les conférences en ligne que j’écoute avec beaucoup d’intérêt. Ma situation est la suivante : j’ai divorcé après 13 ans de mariage avec un non-juif et ai ensuite vécu avec un autre non-juif pendant dix années au cours desquelles je me suis progressivement rapprochée du judaïsme dont je m’étais éloignée par manque de conviction. Cette dernière relation s’est achevée il y a plus de deux ans et j’ai compris alors que je ne voulais pas d’une relation avec un autre non-juif. Depuis, je ne rencontre que des hommes (par l’intermédiaire d’un site de rencontres juif) qui semblent se désintéresser de moi après quelques semaines alors qu’ils sont très "enthousiastes" et semblent "s’engager" rapidement, m’incluant dans leur vie familiale, leur cercle d’amis etc. Je crois donner l’image d’une femme forte et indépendante mais mon désir de stabilité semble les rebuter. J’ai 51 ans, deux grands enfants, un travail stable et ne cherche pas un homme pour me soutenir financièrement mais malgré mon désir de construire une relation saine et durable, je ne rencontre pas la "bonne" personne parmi les hommes divorcés de mon âge. La solitude affective, celle d’un homme à mes côtés, me pèse. Je suis pourtant très entourée : famille, amis, enfants.. que j’aime et qui m’aiment. La dernière rupture a été un electro-choc : j’y croyais mais son intérêt pour moi est retombé comme un soufflé (un soufflet ?) lorsque j’ai demandé dans quel sens allait notre relation. Même si j’ai appris et grandi sans doute après cette histoire, je ne sais plus quoi faire. Accepter de vivre sans compagnon ou continuer à chercher l’homme avec lequel je veux finir ma vie ? J’évolue dans un milieu non-juif, la synagogue et les activités au sein de la communauté ne me font connaitre que des femmes et les hommes que je rencontre via les sites de rencontres ne semblent chercher que de jolies aventures ou ne me conviennent pas. Que faire ? Patienter ? Me résigner ? Accepter une relation "triste", ou seulement "raisonnable" ? Ma deuxième question concerne mes enfants qui se sont tellement éloignés de nos valeurs que je ne sais plus comment agir. Je suis peu pratiquante mais ils trouvent que le peu que je fais est "trop". Je les "oblige" à respecter Kippour et Pessah à la maison et ils ne passent Chabbat en famille chez ma mère que parce qu’ils y retrouvent leur gd-mère, oncles et cousins. Ma troisième question (cela devrait peut-être la première ?) concerne mon retour vers le judaïsme. J’aimerais étudier davantage et vais de temps en temps à la synagogue mais je me sens seule dans ma démarche puisque les gens que j’aime s’en excluent. Je réalise que d’autres problèmes sont bien plus importants mais ma souffrance et mon angoisse face à ces questions sont réels. Merci de m’avoir lue et de prendre, j’espère, le temps de me répondre.