Après avoir écouté ce cours une deuxième fois, je trouve que votre argumentation dominante ne laisse pas beaucoup de place à l’idée de la aliya…

Bonjour Rav,

Après avoir écouté ce cours une deuxième fois, je trouve que votre argumentation dominante ne laisse pas beaucoup de place à l’idée de la aliya.

Vous parlez au début du père de famille de 35 ans qui a une situation professionnelle (il peut recommencer sa vie : beaucoup l’on fait et sont très heureux), ensuite de celui qui a des parents malades (doit-on sacrifier sa vie et celle de sa famille pour rester prés de ses parents ??), et enfin du danger du relâchement spirituel en Israël (et en France, n’y a-t-il pas d’assimilation et de relâchement)….

D’après tous vos arguments, qui est concerné par la alyia ??.

Sans vouloir remplir de remords et de culpabilité personne, il est certain qu’il ne faut pas se précipiter car c’est une décision importante, mais il faut avoir l’intention « à court terme » de monter en Eretz Israël, et de ne pas y penser qu’une fois par an pendant Pessa’h.

Merci Rav car vous avez beaucoup contribué à notre Techouva, et sans Techouva on ne serait certainement pas en Israël aujourd’hui.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Shlomo,

Je suis entièrement d’accord avec vous, personne ne veut décourager la alya.
Je veux simplement que les personnes comprennent qu’il s’agit d’une entreprise sainte donc parsemée d’embûches, et il est nécessaire d’expliquer à nos frères tous les tenants et aboutissants de ces embûches.

1)      A propos du père de famille de 35 ans, il est trop facile voire imprudent de dire « il peut recommencer sa vie », tout le monde ne le peut pas forcément.

2)      Il est clair qu’on n’a pas le droit de quitter sa mère malade en France pour faire sa alya.

3)      Il y a des dangers spirituels en Israël, il y en a aussi en France.

Dans chaque cas, il faudra bien déterminer où le danger est plus grand et le fuir.

Par exemple, une famille à moitié assimilée aura meilleur temps de venir en Israël car au moins sa descendance sera juive, du moins il y a plus de chances que cela se passe ainsi qu’en France.
Par contre, une famille semi-religieuse qui met ses enfants dans une école Dati Léoumi risque de voir ses enfants quitter la Torah rapidement, D.ieu nous en préserve.

D’un autre côté, il se peut qu’en France cela ne soit pas mieux.

Mais peut-être que oui…

Il faut donc analyser au cas par cas.
Je pense que c’est la conclusion la plus logique qui soit.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 34330
Date de création : 2015-02-17 10:31:00