Bonjour Rav,
Juste 2 petites questions :
- Je prie dans un Beth Loubavitch tous les matins (je suis moi-même séfarade).
Ai-je le droit de faire les ta’hanounim dans leur Téhilat Hachem (version Loubavicth) ou dois-je obligatoirement prier la version de mon sidour séfarade.
En effet, leurs Ta’hanounim sont beaucoup plus court et le lundi/jeudi alors qu’ils sortent la Torah, je suis toujours en train de les faire.
Ils m’ont dit de faire leur version à eux pour que ce soit plus court, mais je ne sais pas si cela est autorisé… - En galout, Sim’ha Torah est un Yom Tov.
En arrivant à Min’ha, la moquette de la synagogue était couverte de bonbons/chewing-gum écrasés et collés de l’office du matin.
Plusieurs personnes ont prit des sortes de spatules pour les décoller.
Je doute que cela soit permis yom tov.
Qu’en est-il ?
Merci beaucoup !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Il est écrit « lo titoch èt Torat imekha » – « tu ne quitteras pas la Torah de ta mère ».
Paradoxalement, les sages d’Israël ont dit qu’on apprend de cela qu’on ne doit pas quitter la coutume de son père, c’est à dire qu’on doit prier selon la coutume duquel nous sommes issus.
Cette dernière est définie comme la coutume du père.
Donc si ton père est séfarade, tu es séfarade.
Si ton père est ashkénaze, tu es ashkénaze.
Dans cette mesure, tu dois continuer à prier dans un siddour séfarade même si tu fréquentes une synagogue qui n’est pas de cette tendance.
Lundi-jeudi si tes ta’hanoun à toi sont plus longs, tu arrêtes lorsqu’il y a lecture de la Torah, et entre 2 personnes qui montent à la Torah tu peux continuer.
Puis après la lecture de la Torah, tu continues tranquillement, tu seras en retard sur le minyane, il n’y a aucun problème à cela.
- Effectivement, cela est interdit dérabannan car forcement on va détruire un peu la moquette dans la mesure où certains fils du tapis de la moquette vont s’attacher au chewing-gum écrasé et collé.
Pour cette raison cela est interdit.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Paradoxalement, les sages d’Israël ont dit qu’on apprend de cela qu’on ne doit pas quitter la coutume de son père, c’est à dire qu’on doit prier selon la coutume duquel nous sommes issus.
Cette dernière est définie comme la coutume du père.
Donc si ton père est séfarade, tu es séfarade.
Si ton père est ashkénaze, tu es ashkénaze.
Dans cette mesure, tu dois continuer à prier dans un siddour séfarade même si tu fréquentes une synagogue qui n’est pas de cette tendance.
Lundi-jeudi si tes ta’hanoun à toi sont plus longs, tu arrêtes lorsqu’il y a lecture de la Torah, et entre 2 personnes qui montent à la Torah tu peux continuer.
Puis après la lecture de la Torah, tu continues tranquillement, tu seras en retard sur le minyane, il n’y a aucun problème à cela.
Pour cette raison cela est interdit.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 79651
Date de création : 2018-01-01 14:37:40
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