Bonjour Rav,
J’ai plusieurs questions diverses à vous poser s’il vous plait :
- A-t-on le droit de parler ou de faire d’autres actions après avoir fait le chéma le soir avant de dormir ?
- Comment peut on faire pour améliorer sa concentration dans la prière ?
Je n’arrive pas à faire d’efforts même si je me concentre, je pense vite a autre chose et après la prière je regrette. - Lorsqu’on met de la tsédaka dans une boite qui depuis quelques ans n’a pas ete distribué accomplit-on réellement la mitsva de tsedaka ?
- Enfin, quand dans un groupe de personne, une personne fait du lachon hara en s’adressant à la totalité du groupe mais que je ne rigole pas et que dans ma tête je refuse les paroles qu’il vient de dire, est ce que je fais du lachon hara ?
A ce moment la, je ne pouvais m’éloigner de lui parce que je ne m’attendais pas à ce qu’il en dise.
Merci d’accorder du temps pour répondre à nos questions.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Eden,
Voici les réponses à tes questions :
- On peut faire d’autres actions, mais pas celle de parler.
Si on a parlé, on dira à nouveau la berakha hamapil sans prononcer le nom de D. (Ata Hacham Elokénou, etc.) et le premier chapitre du chéma Israël.
- Consulte ces réponses.
- On a réalisé la mitsva de tsédaka mais il me semble qu’on transgresse l’interdit de retarder de la donner mais je n’en suis pas sûr.
- Si on a écouté malgré soi du lachon hara et qu’on ne pouvait pas faire autrement, on n’a pas transgressé d’interdit, mais il faut absolument ne pas réagir en signe d’approbation, et surtout ne pas croire ce qui a été dit.
Il faudra également dorénavant ne plus fréquenter ces assemblées de railleurs qui parlent entre eux du lachon hara, car si dorénavant on entend un lachon hara, on ne peut plus dire qu’on l’a entendu malgré soi.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Si on a parlé, on dira à nouveau la berakha hamapil sans prononcer le nom de D. (Ata Hacham Elokénou, etc.) et le premier chapitre du chéma Israël.
Il faudra également dorénavant ne plus fréquenter ces assemblées de railleurs qui parlent entre eux du lachon hara, car si dorénavant on entend un lachon hara, on ne peut plus dire qu’on l’a entendu malgré soi.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 28311
Date de création : 2014-02-13 22:02:07