Kevod harav,
À partir de quand et jusqu à quand sommes- nous hatan ?
Merci pour votre réponse
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
En ce qui concerne la dispense de dire les ta’hanounim lorsqu’un ‘hatan se trouve dans le minian, on considère que le ‘hatan n’a ce statut que depuis la fin des chéva berakhot sous la ‘houpa.
Uniquement si on prie min’ha juste avant la ‘houpa et qu’on fait la ‘houpa avant le coucher du soleil, on est dispensé de dire les ta’hanounim dans cette téfila de min’ha.
Par contre, si cette téfila de min’ha est bien avant la ‘houpa ou si on fait la ‘houpa après le coucher du soleil, on devra impérativement y dire les ta’hanounim.
Dès le moment où l’on finit les chéva berakhot sous la ‘houpa, le ‘hatan a un statut de ‘hatan et le jour où a lieu ce moment est considéré comme le premier jour des 7 jours de joie.
Donc par exemple si on fini la dernière des chéva berakhot avant le coucher du soleil du dimanche soir, le dimanche est considéré comme le premier jour des 7 jours de chéva berakhot qui finiront samedi soir, cela signifie que dès samedi soir au coucher du soleil , on ne pourra plus dire les chéva berakhot.
Même si on a commencé Séouda chelichit avant le coucher du soleil, bien qu’on dira birkat hamazone en disant rétsé pour Chabbat et hara’haman Hou yan’hilenou, on ne pourra néanmoins pas faire les cheva berakhot en fin de repas car le ‘hatan n’a plus ce statut dès le coucher du soleil.
On devra néanmoins dire dans le zimoun, chéhassimha bim’ono bien qu’on soit déjà après la sortie des étoiles dans la mesure où on a commencé ce repas avant le coucher du soleil.
Si le dernier jour des chéva berakhot on a fait le birkat hamazone un peu après le coucher du soleil, on pourra dire les chéva berakhot tant que ne seront pas passées 13 minutes et demie (zmaniot) depuis le coucher du soleil.
Tout cela ne concerne, bien sûr, qu’un cas de ‘hatan vékala pour l’honneur desquels on fête 7 jours de joie.
Dans les cas où l’on ne fait qu’un seul jour de joie au ‘hatan, par exemple pour un veuf ou un homme divorcé qui se marie avec une veuve ou une femme divorcée ou encore une femme qui n’a jamais été mariée mais qui n’est plus vierge qui se marie avec un veuf ou un homme divorcé.
On ne leur fera pas 7 jours de joie mais que le repas après la cérémonie nuptiale.
Dans cette mesure, il faudra faire très attention, que ce repas soit le même jour que la ‘houpa car s’ils font la ‘houpa avant le coucher du soleil et le repas après ce dernier, ils ne pourront pas faire de chéva berakhot après ce repas.
Néanmoins, s’ils ont commencé le repas un peu avant le coucher du soleil, on pourra à posteriori leur permettre de faire les chéva berakhot en fin de repas.
Mais le mieux est de faire les deux, ou la nuit ou le jour.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Uniquement si on prie min’ha juste avant la ‘houpa et qu’on fait la ‘houpa avant le coucher du soleil, on est dispensé de dire les ta’hanounim dans cette téfila de min’ha.
Par contre, si cette téfila de min’ha est bien avant la ‘houpa ou si on fait la ‘houpa après le coucher du soleil, on devra impérativement y dire les ta’hanounim.
Dès le moment où l’on finit les chéva berakhot sous la ‘houpa, le ‘hatan a un statut de ‘hatan et le jour où a lieu ce moment est considéré comme le premier jour des 7 jours de joie.
Donc par exemple si on fini la dernière des chéva berakhot avant le coucher du soleil du dimanche soir, le dimanche est considéré comme le premier jour des 7 jours de chéva berakhot qui finiront samedi soir, cela signifie que dès samedi soir au coucher du soleil , on ne pourra plus dire les chéva berakhot.
Même si on a commencé Séouda chelichit avant le coucher du soleil, bien qu’on dira birkat hamazone en disant rétsé pour Chabbat et hara’haman Hou yan’hilenou, on ne pourra néanmoins pas faire les cheva berakhot en fin de repas car le ‘hatan n’a plus ce statut dès le coucher du soleil.
On devra néanmoins dire dans le zimoun, chéhassimha bim’ono bien qu’on soit déjà après la sortie des étoiles dans la mesure où on a commencé ce repas avant le coucher du soleil.
Si le dernier jour des chéva berakhot on a fait le birkat hamazone un peu après le coucher du soleil, on pourra dire les chéva berakhot tant que ne seront pas passées 13 minutes et demie (zmaniot) depuis le coucher du soleil.
On ne leur fera pas 7 jours de joie mais que le repas après la cérémonie nuptiale.
Néanmoins, s’ils ont commencé le repas un peu avant le coucher du soleil, on pourra à posteriori leur permettre de faire les chéva berakhot en fin de repas.
Mais le mieux est de faire les deux, ou la nuit ou le jour.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 19240
Date de création : 2012-07-08 13:07:06