voila rav aujourd hui a l’ecole il ya des eleves qui ont fait un fumigene et je sais qui est le coupable dois je le dire ou pas et pourquoi
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Daniel,
Il est permis et c’est même une mitsva de dire du lachon hara s’il a une utilité. Dans ton cas, il semblerait qu’il y a une utilité afin que l’école éduque l’élève à ne plus faire ce genre de bêtise. Néanmoins, pour qu’il soit permis de dire du lachon hara avec utilité, il faut respecter les sept conditions suivantes, et je ne suis pas certain que dans ton cas, on puisse les respecter. Les voici:
1. La personne qui parle doit avoir été elle-même le témoin de ce qui s’est passé et ne pas croire des gens qui l’ont raconté, à moins qu’il en ait des preuves certaines.
2. Qu’il ne décide pas dans son esprit immédiatement qu’une chose est mauvaise avant d’avoir bien réfléchi et vérifié que c’est une chose mauvaise en soi.
3. D’avoir lui-même parlé avec la personne qui a fait la chose mauvaise pour essayer de la corriger (dans le cas où l’on sait que la personne ne nous écoutera pas, cette condition n’est pas obligatoire).
4. Quand on raconte ce qui s’est passé, ne pas exagérer en mal, dire la stricte vérité.
5. N’avoir aucun ressentiment envers la personne sur laquelle on parle, penser qu’on dit ce lachon hara uniquement dans un but utile.
6. Si on peut arriver au but utile sans passer par le lachon hara, on devra le faire et on ne pourra pas parler du lachon hara.
7. Que rien ne soit fait plus de mal à la personne sur laquelle on parle que ce qu’aurait statué un beit din.
A propos de la septième condition, je pense qu’il y a un problème dans ton cas précis, car je ne pense pas qu’un beit din aurait pris des sanctions contre cet élève, et j’ai peur que la direction de l’école prenne des sanctions plus graves que ce qu’un beit din aurait statué.
Au revoir,
Rav Ron Chaya.
1. La personne qui parle doit avoir été elle-même le témoin de ce qui s’est passé et ne pas croire des gens qui l’ont raconté, à moins qu’il en ait des preuves certaines.
2. Qu’il ne décide pas dans son esprit immédiatement qu’une chose est mauvaise avant d’avoir bien réfléchi et vérifié que c’est une chose mauvaise en soi.
3. D’avoir lui-même parlé avec la personne qui a fait la chose mauvaise pour essayer de la corriger (dans le cas où l’on sait que la personne ne nous écoutera pas, cette condition n’est pas obligatoire).
4. Quand on raconte ce qui s’est passé, ne pas exagérer en mal, dire la stricte vérité.
5. N’avoir aucun ressentiment envers la personne sur laquelle on parle, penser qu’on dit ce lachon hara uniquement dans un but utile.
6. Si on peut arriver au but utile sans passer par le lachon hara, on devra le faire et on ne pourra pas parler du lachon hara.
7. Que rien ne soit fait plus de mal à la personne sur laquelle on parle que ce qu’aurait statué un beit din.
A propos de la septième condition, je pense qu’il y a un problème dans ton cas précis, car je ne pense pas qu’un beit din aurait pris des sanctions contre cet élève, et j’ai peur que la direction de l’école prenne des sanctions plus graves que ce qu’un beit din aurait statué.
Rav Ron Chaya.
Référence : 5648
Date question sur Leava : 2009-04-02 20:04:04
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