Bonjour Rav,
- Peut-on se ronger les ongles ou la peau des doigts pendant Chabbat ?
Quelles sont les sources des possekim ? - Si j’arrive a un minyan qui se trouve au milieu d’une Amida silencieuse, devrais-je commencer aussitôt possible la amida, ou est-il mieux d’attendre que le ‘hazan finisse, et je commence en même temps que lui ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Voici les réponses à tes questions :
- Il est interdit de se ronger les ongles pendant Chabbat, tel que cela est écrit dans le Choul’han Aroukh, chapitre 340, alinéa 11 (voir Michna Beroura, alinéa 1).
Il est interdit d’enlever la peau des doigts, que ce soit avec les doigts ou avec les dents, tel que cela est écrit dans le Choul’han Aroukh, chapitre 328, alinéa 31 (voir Michna Beroura, alinéa 99).
- Si tu arrives dans un minian qui est déjà au milieu de la Amida, tu ne peux commencer la Amida que si tu la finiras avant la Kédoucha, et sinon, il faut la commencer après la Kédoucha (et là, il faut que tu la finisses avant le Kaddich qu’il y a après la prière).
Consulte ce lien.
Il est vrai que beaucoup de gens n’agissent pas ainsi.
Entre commencer aussi vite que possible la Amida ou attendre et la faire en même temps que chalia’h tsibour, la seconde solution est la meilleure, mais à la condition expresse que le chalia’h tsibour n’aille pas trop vite afin qu’on puisse dire la Amida mot à mot avec lui, et que surtout on puisse avoir de l’intention dans ce qu’on dit (le but n’est pas de réciter, le but est de prier) ; or d’habitude il va tellement vite qu’on n’a pas le temps de prier, et on récite pour être avec lui, mais en fin de compte on n’a pas prié, on a fait que réciter les mots de la prière.
Dans ce cas-là, mieux vaut prier seul avec intention qu’avec le chalia’h tsibour sans intention.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Il est interdit d’enlever la peau des doigts, que ce soit avec les doigts ou avec les dents, tel que cela est écrit dans le Choul’han Aroukh, chapitre 328, alinéa 31 (voir Michna Beroura, alinéa 99).
Consulte ce lien.
Il est vrai que beaucoup de gens n’agissent pas ainsi.
Entre commencer aussi vite que possible la Amida ou attendre et la faire en même temps que chalia’h tsibour, la seconde solution est la meilleure, mais à la condition expresse que le chalia’h tsibour n’aille pas trop vite afin qu’on puisse dire la Amida mot à mot avec lui, et que surtout on puisse avoir de l’intention dans ce qu’on dit (le but n’est pas de réciter, le but est de prier) ; or d’habitude il va tellement vite qu’on n’a pas le temps de prier, et on récite pour être avec lui, mais en fin de compte on n’a pas prié, on a fait que réciter les mots de la prière.
Dans ce cas-là, mieux vaut prier seul avec intention qu’avec le chalia’h tsibour sans intention.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 87948
Date de création : 2019-11-05 18:38:20