Chalom Rav,
Je suis vos cours depuis maintenant plusieurs années et j’admire beaucoup votre travail.
Il y a cependant une question qui m’interpelle :
D. a créé ce monde avec une notion très importante pour tout juif : le temps !
- Je comprends très bien que tout juif ayant une certaine émouna se doit d’avoir cette « espérance » du Machia’h, mais ne doit pas s’efforcer de trouver une date ou même un nom ?
Il est important de s’efforcer a travailler sur nos midot ou accomplir des mitsvot de façon régulière mais le temps perdu à chercher le Machia’h dans les actualités ne me parait guère utile dans notre évolution au contraire il nous provoque un manque de temps pour des choses plus importantes tels que pratiquer les mitsvot avec assiduité ou essayer de s’améliorer.
Je ne comprends donc pas le nombre de vidéos que vous faites essayant a tout pris de mettre en relation le Machia’h avec l’actualité. - De plus à mon humble avis ce qui rapproche la venue du Machia’h n’est pas l’espérance mais le travail de tout juif dans les mitsvot et les midot.
- En revanche vous avez raison :
Il y a des signes qui semblent évidents et qui sautent aux yeux, mais l’essentiel n’est pas là ; notre pratique ne doit pas se baser sur une actualité qui colle qui sur le travail de tout juif qui ne tient pas sur des événements qui prouve que le Machia’h arrive !
Faire une vidéo pour nous avertir de sa venue afin de se remettre en question est certes bénéfique mais faire une vidéo hebdomadaire semble assez peu utile.
Kol touv
Et ‘hazak encore à vous de prendre le temps de répondre aux questions.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Joshua,
L’un n’empêche pas l’autre :
En attendant Machia’h on doit aussi travailler sur not midot et faire des mitsvot de la meilleure façon…
Mais en aucun cas on ne peut annuler la mitsva dont parle Maimonide dans les 13 articles de foi qui est celle non seulement de croire que Machia’h doit venir, mais de l’attendre, et cette attente doit être une attente impatiente.
On doit l’attendre tous les jours ; c’est la 4ème question qu’on nous pose lorsque nous arrivons au Olam haba :
Pas si nous avons cru, mais si nous l’avons vraiment attendu…
Donc il y a une mitsva en soi d’attendre le Machia’h.
Et cette mitsva a aussi la faculté de rapprocher sa venue.
À quel point on doit l’attendre ?
Le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal a donné l’exemple suivant :
- Une mère attend que son fils revienne à 16h de l’école et il est 16h05 et il n’est toujours pas arrivé…
- 16h15, 16h30…
- Elle rentre dans un état de panique, « mais pourquoi est-ce qu’il n’arrive pas ? » ;
- elle regarde toutes les deux minutes à la fenêtre…
- Ainsi on doit attendre Machia’h.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- 16h15, 16h30…
- Elle rentre dans un état de panique, « mais pourquoi est-ce qu’il n’arrive pas ? » ;
- elle regarde toutes les deux minutes à la fenêtre…
- Ainsi on doit attendre Machia’h.
- elle regarde toutes les deux minutes à la fenêtre…
- Elle rentre dans un état de panique, « mais pourquoi est-ce qu’il n’arrive pas ? » ;
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 87837
Date de création : 2019-10-18 10:17:21