Un minian pas très net, un Kidouch un peu louche, des conditions atypiques… qu’aurais-je dû faire ?

Chalon rav,

Il y a quelques semaines j’ai du prier un Chabbat dans une petite synagogue où seulement 10 juifs étaient présents.

  1. Sur ces dix juifs, 4 transgressaient Chabbat publiquement (consultation du téléphone, etc).
    • Dans le doute, je n’ai pas répondu au Barekhou, ni au qaddish, ni à la qedoucha.
      Ai je bien fait, ou faut il considérer en premier lieu l’Amour pour Israël ?
  2. Le vin n’était pas mevoushal, suis je tout de même acquitté du kiddoush si je l’écoute sans boire le vin ?
  3. Une connaissance plutôt âgée qui a appris récemment que sa mère était Juive, à tenu, pour la première fois de sa vie à dire le Kaddish pour sa mère décédée il y a plusieurs années.
    Il reste néanmoins dans l’ignorance de la Torah la plus complète.
    • Il a réunis un minyan au cimetière, pour réciter le Kaddish le jour du yorzeit.
    • Nous nous sommes retrouvés 10 juifs, dans un cimetière goy, à réciter le Kaddish en face d’une croix chrétienne.
      • L’homme était profondément bouleversé.
        Mais était ce une mitsva ou une avoda d’avoir procédé ainsi ?
        • Sachant qu’il est totalement ignorant, ne faut il pas en ce cas considérer l’amour pour Israël ?

Merci
Chalom

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à vos questions :

  1. Tu as très bien fait de ne pas répondre Barékhou, au Kaddich et à la Kédoucha alors qu’il y avait 4 personnes qui transgressaient le Chabbat en public.
  2. Tu es rendu quitte du Kidouch d’après un certain avis
  3. C’était une très grande mitsva, car sans aucun doute cette personne a un statut de tinok ché-nichba, donc un statut de juifs à 100 %.

Chavoua Tov

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 87227
Date de création : 2019-07-26 18:19:10