Chalom Rav,
J’aurai 2 questions à vous poser qui n’ont rien avoir l’une et l’autre.
- La page 25b de Moed Katan parle du décès de Ravina et Rav Achi.
Comment peut-on parler de leur disparition alors que ce sont eux qui ont écrit le Talmud Babli ? - En ce qui concerne le bichoul goy, cela concerne simplement des aliments qui ne se mangent pas crus.
- Vous avez dit dans un de vos chiour (si je me rappelle bien) que pour un achkénaze, il suffit qu’un juif allume le four alors que pour un sépharade il faudrait qu’un juif participe à la préparation du plat, en mélangeant le contenu de la casserole pendant la cuisson par exemple.
- Vous avez également soulevé le problème d’un œuf sur la pizza.
L’œuf ne se mangeant généralement pas cru il y aurait donc un problème de bichoul goy.
Qu’en est-il alors des produits de pâtisserie ?
Prenons l’exemple d’un croissant :
- Une fois la pâte feuilletée roulée puis poussée, il est introduit au four par un goy.
Comment un juif peut intervenir dans la cuisson une fois le croissant dans le four ?- C’est exactement le même problème que l’œuf sur la pizza n’est ce pas ?
Un croissant ou un pain au chocolat devrait donc être interdit au même titre q’un œuf dans un four à pizza…
- C’est exactement le même problème que l’œuf sur la pizza n’est ce pas ?
Merci.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Stéphane,
Voici les réponses à tes questions :
- Certaines petites parties du Talmud ont été ajoutées après le décès de Ravina et Rav Aché, et il y a encore eu des ajouts même un siècle plus tard par ceux qu’on appelle les Savouraïm, c’est-à-dire les Rabanim qui ont suivi les Amoraïm.
C’est le cas par exemple des premières pages du traité Kidouchin.
Donc il est vrai que le Talmud a été rédigé par Ravina et Rav Aché,
mais il y a quand même eu quelques légers ajouts par la suite.
- Les pâtisseries et tous les aliments à base de farine cuits au four ont le même statut que le pain.
Étant donné que le pain est la nourriture de base de l’être humain, les Sages d’Israël ont allégé la loi de bichoul goyim sur cet aliment, c’est-à-dire qu’il suffit qu’un juif ait allumé le feu pour que le pain qui a été cuit dans un four par un goy soit autorisé à la consommation même pour les séfaradim.
Il en va donc de même pour les pâtisseries, les pizzas etc.
Chabbat Chalom
Au revoir,
Rav Ron Chaya
C’est le cas par exemple des premières pages du traité Kidouchin.
Donc il est vrai que le Talmud a été rédigé par Ravina et Rav Aché,
mais il y a quand même eu quelques légers ajouts par la suite.
Étant donné que le pain est la nourriture de base de l’être humain, les Sages d’Israël ont allégé la loi de bichoul goyim sur cet aliment, c’est-à-dire qu’il suffit qu’un juif ait allumé le feu pour que le pain qui a été cuit dans un four par un goy soit autorisé à la consommation même pour les séfaradim.
Il en va donc de même pour les pâtisseries, les pizzas etc.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 86606
Date de création : 2019-05-09 11:32:11