Chalom Rav,
- Quand j’ai fait Hamotsi et qu’ensuite je compte manger des cacahuètes en guise d’apéritif, dois je faire Boré Peri haAdama ?
- Est-ce vrai que si j’ai un doute, je peux manger une cacahuète avec du pain et ensuite manger les autres sans pour être sur de na pas devoir prononcer Boré Péri haAdama ?
Merci, qu’Hachem vous donne une longue vie pour continuer de nous aider.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à vos questions :
- Il y a un doute si vous devez réciter boré péri haadama sur ces cacahuètes.
- Le mieux est de faire cette berakha avant le repas
(en pensant qu’elle sera valable pour l’appartement tout entier car il y a de fortes chances qu’on change de pièce pour faire nétilat yadaïm).
- Il faut aussi penser par cette berakha qu’on acquitte tous les aliments haadama qui ne sont pas inclus par la berakha du motsi.
- Il faut également faire attention à ne pas mettre une cacahuète entière dans la bouche car selon certains décisionnaires tels que le Roch, on doit réciter la berakha a’harona dans ce cas.
La Halakha n’est pas fixée ainsi mais on entrerait dans un autre type de doute liée à la récitation d’une berakha.
Dès lors, on récite la berakha sur une cacahuète entière mais on ne met en bouche que la moitié de celle-ci (et non pas la moitié de la cacahuète créée telle quelle (chaque cacahuète est composée de deux moitiés) car il se peut que même une moitié ait un statut d’entité entière sur laquelle on doit réciter la berakha a’harona d’après certains avis).
- Si on n’a pas agi ainsi, s’il est clair qu’on consomme ces cacahuètes hors de l’essentiel du repas tel que dans le cadre d’un dessert ou d’un apéritif, alors on peut réciter la berakha boré péri haadama.
Mais il est de loin préférable d’agir comme je l’ai expliqué.
- Effectivement, certains décisionnaires affirment que si on a un doute à propos d’un fruit de l’arbre ou de la terre pour savoir si on doit réciter la berakha à leur propos pendant un repas accompagné de pain, on peut consommer la première bouchée ainsi que la dernière avec du pain.
Cependant, cet avis ne fait pas l’unanimité.
Par conséquent, on pourra agir ainsi si on n’a pas le choix, mais il est mieux d’agir comme je l’ai expliqué.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- Le mieux est de faire cette berakha avant le repas
(en pensant qu’elle sera valable pour l’appartement tout entier car il y a de fortes chances qu’on change de pièce pour faire nétilat yadaïm).- Il faut aussi penser par cette berakha qu’on acquitte tous les aliments haadama qui ne sont pas inclus par la berakha du motsi.
- Il faut également faire attention à ne pas mettre une cacahuète entière dans la bouche car selon certains décisionnaires tels que le Roch, on doit réciter la berakha a’harona dans ce cas.
La Halakha n’est pas fixée ainsi mais on entrerait dans un autre type de doute liée à la récitation d’une berakha.Dès lors, on récite la berakha sur une cacahuète entière mais on ne met en bouche que la moitié de celle-ci (et non pas la moitié de la cacahuète créée telle quelle (chaque cacahuète est composée de deux moitiés) car il se peut que même une moitié ait un statut d’entité entière sur laquelle on doit réciter la berakha a’harona d’après certains avis).
- Si on n’a pas agi ainsi, s’il est clair qu’on consomme ces cacahuètes hors de l’essentiel du repas tel que dans le cadre d’un dessert ou d’un apéritif, alors on peut réciter la berakha boré péri haadama.
Mais il est de loin préférable d’agir comme je l’ai expliqué.
Cependant, cet avis ne fait pas l’unanimité.
Par conséquent, on pourra agir ainsi si on n’a pas le choix, mais il est mieux d’agir comme je l’ai expliqué.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 86563
Date de création : 2019-05-05 10:15:03
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