La émouna est-elle innée ou nécessite-t-elle des efforts permanents afin de réaliser la réalité d’Hachem et Sa présence au quotidien ?

Bonjour Rav ,

La émouna ( je crois que Hachem est présent dans chaque instant de ma vie et dans le monde) ne parait pas naturellement évidente pour l’homme !

  1. Est-elle innée ou nécessite-t-elle des efforts permanents afin de réaliser la réalité d’Hachem et Sa présence au quotidien ?
  2. Peut-on transmettre à nos enfants la émouna ?
  3. Le bitahone (qui me semble être un niveau supérieur car Hachem est présent et Il va m’aider) ;
    Cette confiance en Son aide est-elle aussi fruit d’une expérience personnelle ?
    Et si c est le cas, peut-on (et comment) la transmettre à nos enfants ?

Merci Rav

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

  1. Il y a les deux.
    En fonction de la valeur de la néchama d’une personne, cette dernière pourra avoir plus ou moins de émouna voire pas du tout.
  2. L’éducation joue également un rôle important dans ce domaine. 
    Il s’agit donc d’un mélange entre la qualité d’âme et l’éducation reçue.

    Par conséquent, il est clair que nous avons aussi bien le devoir que la capacité de transmettre la émouna à nos enfants.

    De même que nous renforçons la nôtre en lisant certains textes, en écoutant des cours et en percevant la Main de D.ieu dans notre vie, nous devons communiquer tout cela à nos enfants.

    En général, avant l’âge de révolte à 11 ou 12 ans, les enfants sont de bons élèves, ils ont soif de connaissance et assimilent parfaitement ce qu’on leur enseigne.
    Dès lors, si on les éduque convenablement avec gentillesse, tact et finesse, il est clair que leur émouna sera solide.

  3. Idem à propos du Bita’hon :
    Plus on en parle, plus le Bita’hon se fortifie.

    L’expérience personnelle le renforcera aussi :
    Lorsque quelqu’un voit la Main de D.ieu une fois, deux fois, 10 fois, 100 fois etc., sa confiance en Hachem est bien plus grande qu’une autre personne qui n’a pas assisté à ce genre d’évènement.
    Néanmoins, il est clair qu’il y a aussi beaucoup à transmettre à ce niveau.

    Actuellement, sur WhatsApp, je raconte beaucoup d’histoires qui consolident aussi bien les midot que la émouna, par exemple lorsqu’on voit que les Tsadikim font des miracles ou qu’untel a été sauvé par D.ieu d’une mort certaine.

    À nous d’adapter cela à notre vie quotidienne afin de nous améliorer dans cette optique, et ainsi, on peut grandir dans le Bita’hon et la émouna.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Agav

 

Référence Leava : 85418
Date de création : 2019-02-04 17:05:15