Bonjour Rav,
Par rapport aux passages qu’on dit à voix bas :
- Je voudrais savoir, pourquoi pendant la prière il faut dire à voix bas les petites phrases intercalées voix bas/haut après « kadoch, kadoch, kadoch… »
- J’ai trouvé une réponse par rapport à « Baroukh Chem … léolam vaèd » qu’on dit après le Chéma (une personne vous avait déjà posé la question).
L’explication est la même pour le « Baroukh Chem… » qu’on dit à voix bas à la fin de Ana békoa’h ?
Merci pour les réponses !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Gustavo,
Voici les réponses à vos questions :
- Le Zohar écrit (Parachat Térouma p.132b) qu’on n’a pas le droit de réciter ensemble une kedoucha en araméen.
Ainsi, le Beth Yossef, l’auteur du Choul’han Aroukh, écrit qu’on récite les passages en araméen de la kedoucha ouva Létsion à voix basse pour ne pas qu’il paraisse qu’on la récite ensemble en araméen.
Néanmoins, dans le livre Chaar Hakavanot de Rabbénou Ha-’Ari, il est mentionné que ce dernier récitait les versets en araméen à haute voix.
Or, il est impossible de dire qu’il agissait contrairement aux indications du Zohar.
Les commentateurs expliquent que le Zohar interdit de réciter ces passages ensemble, c’est-à-dire en chœur.
Dès lors, si chacun les récite pour lui-même , même à haute voix, on peut le permettre, et c’est la raison pour laquelle le Ari Zal agissait ainsi.
Il s’agit donc d’une coutume qu’il est bien d’adopter mais qui n’est absolument pas obligatoire.
- Il n’est pas nécessaire de dire à voix basse la phrase « Baroukh Chèm etc. » à la fin de Ana békhoa’h.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Ainsi, le Beth Yossef, l’auteur du Choul’han Aroukh, écrit qu’on récite les passages en araméen de la kedoucha ouva Létsion à voix basse pour ne pas qu’il paraisse qu’on la récite ensemble en araméen.
Néanmoins, dans le livre Chaar Hakavanot de Rabbénou Ha-’Ari, il est mentionné que ce dernier récitait les versets en araméen à haute voix.
Or, il est impossible de dire qu’il agissait contrairement aux indications du Zohar.
Les commentateurs expliquent que le Zohar interdit de réciter ces passages ensemble, c’est-à-dire en chœur.
Dès lors, si chacun les récite pour lui-même , même à haute voix, on peut le permettre, et c’est la raison pour laquelle le Ari Zal agissait ainsi.
Il s’agit donc d’une coutume qu’il est bien d’adopter mais qui n’est absolument pas obligatoire.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 85385
Date de création : 2019-02-01 09:46:46