Bonjour Rav
Dans un de vos cours vous parliez d’une prière qui peut annuler le zera levatala…
Vous savez pour une personne seule, il est pratiquement impossible de ne pas succomber à la tentation…
Ce n’est qu’une question de temps
Je vous remercie
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Je connais des gens qui étaient accros à ce péché ; ils ont pris la décision de s’en sortir et effectivement, ils ont totalement arrêté du jour au lendemain, donc c’est possible.
Il est vrai qu’il s’agit peut-être du yétser hara le plus dur au monde, mais cela reste dans le domaine du possible.
- Il n’y a pas de prière annulant le zéra lévatala, mais il y en a une qu’il est bien de réciter (surtout actuellement où nous nous trouvons dans la période des chovavim, c’est-à-dire les 8 meilleures semaines de l’année pour réparer le péché de zéra lévatala) dans la berakha téka béchofar gadol.
Cette prière est mentionnée dans beaucoup de siddourim, tu peux aussi la réciter en français :
- « Que ce soit Ta volonté, Hachem mon D.ieu et D.ieu de mes pères,
que chaque goutte que j’aie émise en vain revienne à sa place initiale dans la sainteté sans qu’il n’en manque une seule,
par le mérite de Ton saint et grand Nom correspondant aux initiales des mots « ‘haïl bal’a vayekiénou – il a dévoré une force qu’il rejette »
(on parle du mal qui s’est emparé de nos étincelles de sainteté contenus dans le zéra lévatala et qu’on demande à Hachem qu’Il fasse en sorte qu’il les rejette) ».
Récite cela juste avant de dire Baroukh Ata Hachem mékabèts nid’hé amo Israël.
- De plus, juste avant cette phrase, lorsqu’on dit les mots vékabétsénou ya’had méarb’a kanefot haarèts,
il faut penser à un Nom saint de D.ieu formant les initiales des trois mots précités
(‘haïl bala vayekiénou, donc ‘Hèt, Bèth et Vav).
- Au moment où on dit ya’had méarb’a kanefot,
il faut penser au ‘Hèt de ya’had, au Bèth de méarb’a et au Vav de kanefot.
- Idem dans la berakha Baroukh Ata Hachem mékabèts nid’hé amo Israël où ces trois lettres sont également présentes mais dans le désordre.
Il faut penser au Bèth de mékabèts, au ‘Hèt de nid’hé et au Vav de amo.
En passant, je te recommande vivement de consulter mes cours sur le sujet dans la série Chovavim.
Que D.ieu t’aide à te sevrer de ce terrible péché.
Kol touv séla.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Il est vrai qu’il s’agit peut-être du yétser hara le plus dur au monde, mais cela reste dans le domaine du possible.
que chaque goutte que j’aie émise en vain revienne à sa place initiale dans la sainteté sans qu’il n’en manque une seule,
par le mérite de Ton saint et grand Nom correspondant aux initiales des mots « ‘haïl bal’a vayekiénou – il a dévoré une force qu’il rejette »
(on parle du mal qui s’est emparé de nos étincelles de sainteté contenus dans le zéra lévatala et qu’on demande à Hachem qu’Il fasse en sorte qu’il les rejette) ».
il faut penser à un Nom saint de D.ieu formant les initiales des trois mots précités
(‘haïl bala vayekiénou, donc ‘Hèt, Bèth et Vav).
il faut penser au ‘Hèt de ya’had, au Bèth de méarb’a et au Vav de kanefot.
Il faut penser au Bèth de mékabèts, au ‘Hèt de nid’hé et au Vav de amo.
Kol touv séla.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 84977
Date de création : 2018-12-31 17:41:12