Bonsoir,
Je lisais les dernières questions qui ont été posés sur votre site internet, et il y a une de vos réponses qui m’a interpellée…
- On dit que 40 jours avant la naissance,
une voix dit que untel se mariera avec unetelle et vice-versa.
Alors comment est-il possible que certains meurent avant de se marier ?
Est-ce que les deux meurent ?
Par rapport à votre réponse, dois-je en conclure aujourd’hui qu’étant donné que j’ai 26 ans et que malheureusement je n’ai toujours pas eu mon zivoug c’est que je suis un guilgoul et que ça va être difficile de trouver mon zivoug ?
Je vous avoue que la réponse m’a un peu angoissée.
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Désolé du retard de ma réponse, je l’avais préparée mais elle s’est perdue et j’ai dû la refaire.
(d’ailleurs depuis, il y a une suite à la question)
- Aujourd’hui, l’immense majorité des juifs est réincarnée ;
dans cette mesure, ils sont concernés par le deuxième cas de figure où on leur fait rencontrer une personne en fonction de leurs actions. - C’est dans ce genre de cas que quelqu’un peut mourir sans se marier
car en effet, il n’a pas une moitié lui appartenant de façon intrinsèque (la vraie moitié de son âme) puisqu’il l’a déjà rencontrée dans son précédent guilgoul. - Or, lorsqu’on vit son premier guilgoul, on doit forcément se marier, donc on ne peut pas mourir sans avoir accompli la mitsva de se marier avec sa moitié.
- Lorsqu’on revient, vu qu’on a déjà réalisé cette mitsva et amené des enfants au monde dans son premier guilgoul,
on ne se remarie pas toujours.
Quoi qu’il en soit, soyez tranquille :
Si vous avez 26 ans et que cela fait déjà quelques années que vous cherchez à vous marier, je n’ai aucun doute qu’Hachem vous fera rencontrer très prochainement votre mazal, donc même si vous êtes un guilgoul, vous avez déjà suffisamment souffert pour trouver votre zivoug.
Dès lors, il n’est pas nécessaire que cela dure encore longtemps.
- Contactez des Chaddkhaniot,
Faites des rencontres - et priez Hachem
- Etc…
, et très bientôt avec l’aide de D.ieu, vous me ferez part de la date de votre mariage.
D’ailleurs, envoyez-moi vos prénoms usuels ainsi que ceux de votre mère afin que je fasse une berakha en votre faveur.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 84887
Date de création : 2018-12-26 09:17:53