Chalom Rav,
- Est-ce que la prière dans son cœur, en pensée, a une valeur ?
Il m’arrive de demander des choses à Hachem alors que je suis en public, du coup je lui parle « en pensée ».
Est-ce que Hachem prend en compte ces « tefilot » bien qu’on ne les ait pas prononcées à voix haute ? - Sachant que ma famille ne fait pas Chabbat, je me retrouve parfois seule à la maison ou alors si mes parents sont là, ils regardent la télé.
Pendant ce temps, je peux lire Téhilim ou des livres de hizouk, mais est-il préférable que j’aille quand même chez des amis Chomer Chabbat, qui ne regardent pas la télé, pour ressentir l’ambiance familiale de Chabbat ?
Quand je vais chez ces amis, je ne prie pas autant que si j’étais seule, puisque je suis avec du monde, et je peux être confrontée à la tentation du lachone hara…
Quelle est la « meilleure solution » ?
- Si j’essaye de lire Chir Hachirim pendant 40 jours d’affilée, est ce que, à la fin, je dois dire le « Baroukh Hachem léolam Amen véAmen » et la prière que l’on lit après Chir Hachirim (« Ribon kol haolamim) ?
- Je sais qu’il est interdit de faire étudier la Torah a des non-juifs, mais mon père (qui n’est pas juif) n’est pas croyant et cela me peine beaucoup ; j’aimerais qu’il fasse au moins les 7 mitsvot ou encore mieux, qu’il se convertisse.
Dans ce cas, est-il permis de lui expliquer certains concepts de la Torah, sans le faire étudier dans le texte, mais essayer de lui faire prendre conscience de la grandeur d’Hachem ?
- Si je prépare à manger et que je goûte dans la casserole une toute petite quantité, au moment où c’est en train de cuire par exemple, dois-je faire la berakha ?
Si oui, est-ce que je la refais après au moment où je mange mon repas ?
Merci beaucoup,
‘Hannouka sameah et kol touv !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à vos questions :
- Il est clair qu’Hachem sonde les pensées et que toute prière que nous Lui faisons, même en pensée, a une valeur.
Néanmoins, il est mieux de la verbaliser, car concernant les prières que nous devons obligatoirement réciter telles que les bénédictions et les prières quotidiennes, d’après la majorité des décisionnaires, elles ne sont valables que si on les verbalise.
- Si votre seul problème à la maison est un manque d’ambiance chabbatique et que vous ne fautez pas en regardant la télévision ou autre chose de ce genre, mieux vaut rester chez vous plutôt que de moins bien prier et d’être confrontée à la tentation du lachone hara.
- Le fait de prononcer ce verset ainsi que la prière après le Chir HaChirim est facultatif.
Donc vous pouvez réciter cela si vous le souhaitez, sinon non.
- Si vous le faites dans l’optique d’une tentative visant à le rapprocher de la Torah, c’est permis.
Je vous recommande de visionner ensemble le cours La preuve irréfutable.
- Si on veut goûter un plat pour savoir s’il manque de sel ou de poivre par exemple,
on n’a pas le droit de réciter la berakha.
Doit-on rejeter ce qu’on a ingurgité ?
Certains avis affirment qu’il faut effectivement agir ainsi, contrairement à d’autres.
Si c’est nécessaire, on peut compter sur l’avis affirmant qu’on peut avaler ce qu’on a goûté même sans avoir réciter une berakha auparavant.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Néanmoins, il est mieux de la verbaliser, car concernant les prières que nous devons obligatoirement réciter telles que les bénédictions et les prières quotidiennes, d’après la majorité des décisionnaires, elles ne sont valables que si on les verbalise.
Donc vous pouvez réciter cela si vous le souhaitez, sinon non.
Je vous recommande de visionner ensemble le cours La preuve irréfutable.
on n’a pas le droit de réciter la berakha.
Doit-on rejeter ce qu’on a ingurgité ?
Certains avis affirment qu’il faut effectivement agir ainsi, contrairement à d’autres.
Si c’est nécessaire, on peut compter sur l’avis affirmant qu’on peut avaler ce qu’on a goûté même sans avoir réciter une berakha auparavant.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 84824
Date de création : 2018-12-23 14:29:44