La prière de celui qui est dans le besoin ou malade n’est elle pas plus « intéressée » que celle de celui qui n’a besoin de rien et malgré tout honore Hachem ?

Chalom Rav,

J’ai deux questions :

  1. Il me semble avoir compris qu’un homme qui se contente de peu pour vivre a plus de facilite à se concentrer sur l’amour d’Hachem que celui qui vit dans l’opulence.
    Idem pour le malade par rapport a celui qui est en bonne sante.

    Mais la prière de celui qui est dans le besoin ou malade n’est elle pas plus « intéressée » que celle de celui qui n’a besoin de rien et malgré tout honore Hachem ?

  2. Indépendamment d’honorer Hachem par nos prières, avez vous un moyen de concentrer nos pensées vers lui qui est invisible et intangible ?

    Pour ma part, je me focalise sur le peuple recevant la Torah et « voyant » les voix au pied du Sinaï mais de la façon dont je me l’imagine et en essayant d’éviter le Peplum Hollywoodien.
    Pas simple…

Merci d’avance pour votre réponse
et merci chaleureusement pour tous vos enseignements

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom ‘Haïm,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Oui, c’est certainement une prière intéressée, mais mieux vaut une prière intéressée en supplications plutôt que pas de prière du tout ou des prières récitées machinalement sans intention.
  2. Il est écrit qu’il est bien d’imaginer le Nom de D.ieu (Youd, , Vav et ) écrit noir sur blanc,
    si possible avec les voyelles du mot yira qui signifie crainte,

    c’est-à-dire avec un ‘hirik sous le Youd (prononcé i),
    un chéva sous le (qui se prononce à peine, et si oui comme un e)
    et un kamats sous le Vav (prononcé a).

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 84542
Date de création : 2018-11-29 13:52:01