Chalom Rav,
A propos de votre cours « Serpent au Kotel, et alors ?« , quand j’avais suivi l’événement je m’étais posé une question que vous n’abordez pas, c’est pourquoi je vous la soumets maintenant si vous le voulez bien.
Personnellement, je n’avais fait aucun lien avec la venue imminente du Machia’h, que nous attendons de toute façon tous de manière imminente, et depuis bien longtemps !
Le facteur qui m’avait personnellement dérouté, c’était la présence manifeste d’un animal impur en ce lieu.
Pourquoi avais-je été dérouté ?
Evidemment parce que c’est le seul endroit du monde où il reste encore un peu de Chékhina, or il est impossible de concevoir la Chékhina aux côtés de quelque chose d’impur.
Je me souvenais aussi d’une dracha entendue il y a longtemps, où le Rav parlait d’un Cohen Gadol si mes souvenirs sont bons et qui, au détour d’une conversation, avait utilisé pour élément de comparaison la « queue d’un lézard ».
Ses interlocuteurs, en entendant la bizarrerie de la métaphore, avaient enquêté sur lui et avaient découvert qu’il était inapte à la ‘avoda !
Ainsi, ce qui m’avait taraudé c’était cela, l’association entre sainteté et animal impur, d’autant que le serpent n’est pas un animal anodin
(cf. la Paracha Béréchit)…
J’aurais beaucoup aimé avoir votre réaction sur ces considérations plutôt personnelles.
Merci beaucoup
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
À mon avis, le fait qu’il y ait la sainteté de la Chékhina dans cette zone n’est pas du tout antinomique avec le fait qu’un serpent ou qu’un autre animal impur puisse s’y promener.
Mais même si c’était le cas, de toute façon, la partie sainte du Kotel est plus profonde que les pierres que nous voyons ;
preuve en est que nous avons le droit de mettre nos doigts dans les interstices du Kotel alors que si la sainteté s’y trouvait, nous n’aurions pas le droit d’agir ainsi.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 84446
Date de création : 2018-11-22 10:00:12
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