Il est interdit d’accepter et de croire du
lachone hara même lorsque les propos ne sont
pas diffamatoires, par exemple de croire qu’untel
n’est pas intelligent ou que ses ancêtres étaient
des pécheurs etc.
En effet, dès lors qu’il est interdit de dire des
propos car ils constituent du lachone hara, celui
qui les entend n’est pas autorisé à y croire.
S’il entend du lachone hara, il lui est interdit d’y
croire. Néanmoins, il devra quand même prendre
ses précautions au cas où les choses sont vraies et
se protéger de la personne en question si elle est
susceptible de causer du tort, à lui ou à d’autres.
Bien qu’il soit permis de douter de la véracité de
propos de lachone hara, il demeure cependant
interdit d’y croire. Il est par conséquent interdit de
faire quoi que ce soit à la personne dont on parle,
de lui causer un préjudice ou une offense.
Il est également interdit de ne pas lui rendre
service même si, au cas où les propos étaient vrais,
il n’aurait pas besoin de lui rendre service et il est
interdit de la détester. Il est seulement permis de
se méfier et de prendre ses précautions.
S’il désire faire téchouva pour avoir entendu
du lachone hara et y avoir cru, il devra retirer de
son cœur les propos et ne pas y croire.
Il devra s’engager à ne pas croire dans le futur au
lachone hara et avouer sa faute (vidouï).
Il est interdit de croire des propos de lachone
hara, même s’ils ont été prononcés en présence de
plusieurs personnes.
Il est interdit de croire du lachone hara même si les
propos ont été dits en présence de la personne
visée.
Même si celle-ci est demeurée silencieuse
contrairement à son habitude, son silence ne
constitue pas une preuve que le récit est vrai car il
se peut qu’elle a pensé qu’on ne la croirait pas
même si elle niait, etc. et il est interdit d’y croire.