Bonjour Kvod HaRav,
- Est-ce bien ‘Houchim ben Dan qui dans la Torah tue Essav ?
Était-il sourd ? - Comment un sourd du fait qu’il n’entende pas les chants, les prières et la lecture de la Torah doit/peut comme un autre juif de pratiquer ?
Bien à vous
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Shlomo,
- Oui, c’est bien ‘Houchim ben Dan qui a décapité Essav, et effectivement, il était sourd.
- Un sourd est soumis à la pratique de toutes les mitsvot comme tous les juifs, mais il est dispensé de toutes celles qui sont liées à l’écoute.
Néanmoins :
- Il pourra par exemple répondre amen aux berakhot de la ‘hazara du chalia’h tsibour bien qu’il ne les entende pas, à condition qu’il sache la nature de la berakha à laquelle il répond.
- Il doit donc compter les berakhot à chaque fois que l’assemblée répond amen afin de savoir à quelle berakha il répond lui-même amen.
Effectivement, la Guémara raconte qu’il y avait plus d’un million de juifs qui habitaient Alexandrie.
Ils venaient prier tous ensemble, et évidemment, ils ne pouvaient pas tous entendre le chalia’h tsibour car à l’époque, il n’y avait aucun moyen d’amplifier la voix d’une personne comme c’est le cas aujourd’hui.
Dès lors, comment faisaient-ils pour répondre amen aux berakhot de la ‘hazara du chalia’h tsibour ?
Ce dernier soulevait un drapeau juste après avoir terminé une berakha, à la suite de quoi tout le monde répondait amen.
Mais étant donné qu’ils n’avaient pas le droit de répondre amen sans savoir la nature de la berakha à laquelle ils répondaient, ils devaient aussi compter les berakhot pour déterminer cela.
- Par conséquent, un sourd pourra agir de cette façon et pourra également répondre au Kaddich lorsque tout le monde y répond.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Ils venaient prier tous ensemble, et évidemment, ils ne pouvaient pas tous entendre le chalia’h tsibour car à l’époque, il n’y avait aucun moyen d’amplifier la voix d’une personne comme c’est le cas aujourd’hui.
Ce dernier soulevait un drapeau juste après avoir terminé une berakha, à la suite de quoi tout le monde répondait amen.
Mais étant donné qu’ils n’avaient pas le droit de répondre amen sans savoir la nature de la berakha à laquelle ils répondaient, ils devaient aussi compter les berakhot pour déterminer cela.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 84378
Date de création : 2018-11-18 08:35:07