Si j’ai mal prononcé le passage de modim, est-ce que j’ai le droit de m’arrêter et de le reprendre depuis le début ?

Bonjour Rav,

J’ai plusieurs question :

  1. Si j’ai mal prononcé le passage de modim, est-ce que j’ai le droit de m’arrêter et de le reprendre depuis le début ?
  2. Si pendant la amida , quelque chose me dérange au point où je me concentre vraiment moins, est ce que j’ai le droit de faire trois pas en arrière et d’arranger cette chose et de revenir en refaisant les trois pas ?
  3. Si je suis dans une pièce et que dans la pièce d’à côté il y’a kaddich, est-ce que je suis obligée de répondre totalement et je n’ai pas le droit de parler ?
    Ou alors dans la même pièce mais moi je suis du côté des femmes dans laquelle il y’a un cours et du côté des hommes il y’a kaddich.
    Je dois répondre ?

Merci beaucoup pour votre aide

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à vos questions :

  1. Si vous avez mal prononcé n’importe quel passage de la Amida (même s’il contient le nom de D.), vous pouvez le répéter mais sans prononcer à nouveau la berakha (c’est-à-dire Baroukh Ata Ado-naï etc.).
    S’il contient le nom de D., il faudra néanmoins veiller à ce que la phrase que vous répétez ait un sens.
  2. Si quelque chose vous dérange pendant votre Amida et que vous ne parvenez plus à vous concentrer, vous pouvez faire trois pas en arrière, régler le problème et reprendre votre place initiale.
    Vous pouvez même aller dans une autre pièce et y reprendre là-bas votre prière.
  3. Lorsqu’on entend un Kaddich et qu’on ne se trouve pas dans la même pièce où il est récité, il n’est pas obligatoire d’y répondre, mais on peut le faire sans problème si on le désire.

    Qu’appelle-t-on la même pièce ?
    S’il y a un tsourat hapéta’h (deux poteaux et un linteau) entre deux pièces, elles sont considérées comme deux pièces différentes.
    Dès lors, s’il y a une séparation entre les hommes et les femmes qui ne comporte pas de tsourat hapéta’h, il y aura dans ce cas une obligation de répondre au Kaddich qu’on entend, car on considère qu’il ne s’agit que d’une seule pièce.

    On a le droit de parler entre les différentes parties du Kaddich après le Amen de Béalma, mais il est mieux de ne pas parler.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 84303
Date de création : 2018-11-11 08:37:50