Kavod HaRav,
J’ai l’habitude de jeûner erev Roch Hodech et de prendre sur moi le jour avant à l’heure de Min’ha, comme vous l’avez expliqué.
Cette fois, j’ai complètement oublié de prononcer les paroles nécessaires, jusqu’à la nuit ou tout à coup, je me suis rappelée…
Comme je ne peux pas avoir votre réponse instantanément, je compte quand même jeûner demain, erev Roch Hodech Kislev, car j’en ai l’habitude et je ne veux pas rater l’occasion…mais en réalité, comment devrais-je faire si jamais ça arrive de nouveau ?
Est-ce que Hachem va quand même compter mon jeûne comme réparation pour mes avérot ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Tout d’abord, sachez que si vous comptez jeûner même si vous n’avez rien dit et vous ne l’avez que pensé,
c’est-à-dire que votre décision est prise en pensée,
alors selon beaucoup d’avis, il s’agit d’un néder qui vous oblige à jeûner bien que vous ne vous soyez pas engagée verbalement à le faire depuis la veille.
- À moins que lorsque vous pensiez jeûner, vous pensiez aussi prendre le jeûne sur vous en récitant la formule dans les siddourim stipulant qu’on pourra prononcer une certaine phrase qui nous permettra d’arrêter le jeûne si on le désire.
Dans ce cas, le lendemain, le jour du jeûne, il faudra prononcer cette phrase, vous serez ainsi libérée du néder et vous pourrez interrompre votre jeûne.
Si vous décidez quand même de jeûner, il est écrit que le jeûne n’est pas considéré en tant que tel, mais il est clair qu’Hachem prendra en considération la souffrance que vous avez endurée pour la réparation de vos péchés.
Ce ne sera donc pas considéré comme un jeûne à tout égard, mais néanmoins, il est évident que toutes les souffrances que nous subissons sur Terre ainsi que toutes nos privations pour Hachem ont une grande valeur, et encore une fois, bien qu’elles n’aient pas été réalisées dans le cadre d’un jeûne considéré en tant que tel, elles ont malgré tout une certaine valeur.
‘Hodèch Tov Oumévorakh et Chabbat Chalom
Au revoir,
Rav Ron Chaya
c’est-à-dire que votre décision est prise en pensée,
alors selon beaucoup d’avis, il s’agit d’un néder qui vous oblige à jeûner bien que vous ne vous soyez pas engagée verbalement à le faire depuis la veille.
Dans ce cas, le lendemain, le jour du jeûne, il faudra prononcer cette phrase, vous serez ainsi libérée du néder et vous pourrez interrompre votre jeûne.
Ce ne sera donc pas considéré comme un jeûne à tout égard, mais néanmoins, il est évident que toutes les souffrances que nous subissons sur Terre ainsi que toutes nos privations pour Hachem ont une grande valeur, et encore une fois, bien qu’elles n’aient pas été réalisées dans le cadre d’un jeûne considéré en tant que tel, elles ont malgré tout une certaine valeur.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 84247
Date de création : 2018-11-07 03:54:14