Bonjour Rav,
Si la personne qui fait le kiddouch ( vendredi soir ) prononce quelques mots très vite au point où je n’arrive pas à bien les discerner, est-ce que je suis quitte ?
En est il de même pour la havdala ?
Si pendant le kiddouch , je prononce a voix basse en même temps que la personne qui récite, mais qu’une seule partie pas entièrement , est-ce que je suis quitte ?
Merci beaucoup
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Si on n’entend pas distinctement les mots d’une personne qui nous acquitte d’une berakha, on n’en est pas acquitté.
Quelle est la solution ?
- Lorsqu’il s’agit du kidouch ou de la Havdala,
On peut réciter soi-même toute la berakha à voix basse en regardant le verre de vin puis en boire un peu.
- Autre solution :
Prononcer à voix basse les parties qu’on n’a pas entendu distinctement, à condition de ne pas dire le début et la fin de la berakha où il y a les mots « Baroukh Ata Ado-naï Élohénou Mélèkh Haolam » et les mots « Baroukh Ata Ado-naï ».
Autrement dit, on ne pourra prononcer ces derniers mots que si on récite la berakha entièrement du début à la fin.
Mais si on ne veut en dire qu’une partie, alors on ne pourra prononcer que la partie intermédiaire qui se situe entre le début et la fin de la berakha, et on pensera être acquitté du début et de la fin de la berakha par celui qui récite le kidouch et qui pense nous en acquitter.
Si une chose n’est pas claire, n’hésitez pas à me réécrire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
On peut réciter soi-même toute la berakha à voix basse en regardant le verre de vin puis en boire un peu.
Prononcer à voix basse les parties qu’on n’a pas entendu distinctement, à condition de ne pas dire le début et la fin de la berakha où il y a les mots « Baroukh Ata Ado-naï Élohénou Mélèkh Haolam » et les mots « Baroukh Ata Ado-naï ».
Autrement dit, on ne pourra prononcer ces derniers mots que si on récite la berakha entièrement du début à la fin.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 84222
Date de création : 2018-11-05 09:21:55