Chalom rav Chaya,
J’ai écouté le cours sur le père qui vient en rêve à l’enfant et lui dit d’étudier pour lui et ma question est :
Pourquoi éventuellement venir mendier du olam haba pour pouvoir progresser ?
A priori on a ce que l’on mérite et pourquoi ne peut on pas se contenter de ce que l’on a ?
Dans le olam haba on peut essayer de progresser peut-être avec les moyens mis en place la haut, mais pour ce qui est d’en bas, ce n’est pas à nous de le solliciter si l’on progresse grâce à ceux d’en bas ça ne doit pas être suite à une demande .
Merci pour vos éclaircissements
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
On vient dans le olam haba avec ce qu’on a fait ici-bas comme mitsvot, c’est tout.
Là-bas, il n’y a aucun moyen de s’élever davantage, si ce n’est par le mérite des enfants, revenir en guilgoul ou bien par un ibour néchama.
Je parle du ibour néchama dans le cours intitulé « Capital garanti ».
Cela dit, il existe de rares cas où Hachem, grâce à un certain mérite, permet à une âme de venir en rêve à ses enfants ou à des proches, comme c’est le cas pour cette histoire, pour leur demander de l’aide ou simplement pour les saluer.
Ce système a été mis en place par Hachem, tel que cela est écrit : « Bra mézaké abba – un enfant peut donner du mérite à son père ».
Il est également écrit que les enfants sont les « pieds » de leurs parents.
Tant qu’on est en vie, on est appelé « marchant » car on avance en faisant des mitsvot, et une fois qu’on quitte ce monde, on est appelé « arrêté » car on ne peut plus monter, on ne peut plus aller de l’avant.
Toutefois, nos enfants sont nos « pieds » qui peuvent encore nous faire avancer en accomplissant des mitsvot pour l’élévation de notre âme.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Là-bas, il n’y a aucun moyen de s’élever davantage, si ce n’est par le mérite des enfants, revenir en guilgoul ou bien par un ibour néchama.
Je parle du ibour néchama dans le cours intitulé « Capital garanti ».
Ce système a été mis en place par Hachem, tel que cela est écrit : « Bra mézaké abba – un enfant peut donner du mérite à son père ».
Tant qu’on est en vie, on est appelé « marchant » car on avance en faisant des mitsvot, et une fois qu’on quitte ce monde, on est appelé « arrêté » car on ne peut plus monter, on ne peut plus aller de l’avant.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 83837
Date de création : 2018-10-03 15:32:39
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