Chalom Rav,
Concernant le vin, dans quels cas le goy le rend impropre à la consommation
(pour un chrétien ou musulman, si il le tient seulement ou le remue, si la bouteille est ouverte ou fermée, etc…) ?
Kol Touv.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- Tant que la bouteille reste fermée, aucun goy ni personne d’autre ne peut l’interdire.
- Lorsqu’elle est ouverte, s’il ne fait simplement que la tenir ou la déplacer, son contenu reste permis.
- En revanche, s’il la secoue, le contenu devient interdit.
S’il s’agit d’un musulman, le contenu devient interdit à la consommation mais reste permis au profit.
Autrement dit, on peut vendre la bouteille, l’offrir en cadeau à un goy, s’en servir pour arroser ses plantes etc.
Par contre, si le goy qui l’a remuée est un chrétien, étant donné qu’il pratique l’idolâtrie, le contenu devient même interdit au profit, donc on ne pourra rien en faire et on devra le verser dans les toilettes.
- Si le goy ou le mé’halel Chabbat béfarhessia verse du vin dans un verre, dans le cas d’un juif mé’halel Chabbat béfarhessia ou d’un musulman, le contenu du verre devient interdit à la consommation (mais pas au profit) mais ce qui reste dans la bouteille reste permis.
- En revanche, si c’est un chrétien qui a versé du vin dans un verre, le contenu de ce dernier devient interdit même au profit tandis que ce qui reste dans la bouteille devient interdit à la consommation mais reste permis au profit.
Ketiva vé-‘Hatima Tova
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Autrement dit, on peut vendre la bouteille, l’offrir en cadeau à un goy, s’en servir pour arroser ses plantes etc.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 83374
Date de création : 2018-08-29 13:31:28