C’est pourquoi, il faut faire attention de ne pas
accepter de Rékhilout même entre conjoints.
Et surtout, si des conjoints acceptent de la
Rékhilout l’un de l’autre, ils s’habitueront à
échanger tout le temps ce genre de propos et cela
ne leur causera que peine, colère et disputes.
Il est interdit de dire de « la poussière de rekhilout
», comme par exemple de raconter à Réouven que
Chim’one lui a fait une allusion qu’il avait des
propos diffamatoires à rapporter sur lui (Réouven)
et qu’il ne l’a pas fait.
Il n’a pas le droit de louer une personne en
présence de son ami si celui-ci va se mettre en
colère contre elle.
C’est de la « poussière de rekhilout ». Ainsi, il ne
faudra pas louer Réouven en présence de son
associé Chim’one pour avoir accordé un prêt ou fait
un don. Celui-ci pensera que Réouven gaspille trop
l’argent commun. S’il demande un service à
quelqu’un et que celui-ci refuse, il ne devra pas lui
dire : «Pourquoi as-tu rendu ce service à untel ?
Lui-même me l’a dit ! » car l’auditeur se mettra en
colère contre celui qui lui a raconté cela.
Il n’a pas le droit de rapporter à son
prochain ce qu’untel a dit sur lui, même si ce n’est
pas véritablement diffamatoire mais que les gens
tiennent généralement rigueur de ce genre de
propos.
Tout comme la Torah a modifié les propos de notre
matriarche Sarah de : « Et mon époux est un
vieillard » à « âgée que je suis », bien que ses
propos n’avaient pas de caractère diffamatoire, car
en général, les gens ont tendance à ne pas
apprécier que l’on parle ainsi d’eux.
Si son prochain lui confie une information
confidentielle, il a l’obligation de la garder secrète.
Même s’il ne se rend pas coupable de Rékhilout en
la dévoilant, il ne doit pas aller à l’encontre de la
volonté de son ami qui désirait que la chose
demeure secrète.