Chalom Rav,
J’ai vu écrit dans le Ben ich haï (chana richona, Devarim, 12) qu’il semble que Maran ne fasse aucune différence entre le cas où ticha beav tombe le dimanche et le cas où il tombe un Chabbat et est repoussé à dimanche (comme cette année).
Il écrit que dans ce dernier cas, on pourra faire la lessive par exemple ce qui est interdit dans la semaine où tombe ticha beav.
Pourquoi Chabbat n’est-il pas considéré comme la fin de la semaine et donc comme partie intégrante de celle-ci auquel cas il serait interdit de faire la lessive ou de se couper les cheveux d’après tous les avis ?
Car il semble que dans ce cas, cela a été seulement repoussé, mais le 9 Av tombe effectivement Chabbat.
Merci pour toutes vos réponses
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Benjamin,
En fait, Maran (chapitre 551, alinéa 4) ramène deux avis, un Stam et un Yéch mi chéomèr.
D’après le Stam, effectivement, lorsqu’un 9 Av tombe Chabbat et est repoussé à dimanche, la semaine précédente n’est pas considérée comme étant la semaine où tombe le 9 Av, contrairement à l’opinion du Yéch mi chéomèr qui (comme tu le suggères) pense que c’est le cas, sauf pour le jeudi ou le vendredi où on autorise de se laver et de faire une lessive en l’honneur de Chabbat.
Le Ben Ich ‘Haï et même le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal tranchent selon le premier avis selon le principe suivant : « Stam véyèch mi chéomèr (ou Stam véyèch omrim), halakha ké-Stam ».
Néanmoins, le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal avait dit à l’époque lors de son chyour ce qu’il n’a pas écrit dans son livre, qu’il fallait faire comme le Yéch mi chéomèr car il considère que dans les lois de la psika, lorsqu’on a un Stam véyèch omrim, bien que la Halakha soit comme le Stam, il faut agir comme le Yéch omrim.
Sinon, il n’y aurait aucune raison pour laquelle Maran aurait mentionné ce Yéch omrim qui est lé’houmra.
Pourquoi l’a-t-il fait ?
Afin qu’on agisse de cette façon.
Si c’est ainsi, pourquoi a-t-on un Stam lékoula ?
Pour nous dire que dans un cas où on ne peut pas faire comme le Yéch omrim, alors dans une situation de grande nécessité, on peut compter sur le Stam vu qu’il est conforme à la Halakha.
Ainsi explique longuement le Caf Ha’haïm au chapitre 13 de Ora’h ‘Haïm.
Malgré tout, étant donné que cette loi est difficile, le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal a écrit dans son livre qu’il fallait agir comme le Stam, mais je me souviens encore qu’à l’époque, il disait qu’il fallait agir comme le Yéch mi chéomèr.
Je ne me rappelle pas s’il disait cela pour tout le monde ou uniquement pour ceux qui voulaient agir ainsi en tant que midat ‘hassidout.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Le Ben Ich ‘Haï et même le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal tranchent selon le premier avis selon le principe suivant : « Stam véyèch mi chéomèr (ou Stam véyèch omrim), halakha ké-Stam ».
Néanmoins, le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal avait dit à l’époque lors de son chyour ce qu’il n’a pas écrit dans son livre, qu’il fallait faire comme le Yéch mi chéomèr car il considère que dans les lois de la psika, lorsqu’on a un Stam véyèch omrim, bien que la Halakha soit comme le Stam, il faut agir comme le Yéch omrim.
Sinon, il n’y aurait aucune raison pour laquelle Maran aurait mentionné ce Yéch omrim qui est lé’houmra.
Pourquoi l’a-t-il fait ?
Afin qu’on agisse de cette façon.
Pour nous dire que dans un cas où on ne peut pas faire comme le Yéch omrim, alors dans une situation de grande nécessité, on peut compter sur le Stam vu qu’il est conforme à la Halakha.
Je ne me rappelle pas s’il disait cela pour tout le monde ou uniquement pour ceux qui voulaient agir ainsi en tant que midat ‘hassidout.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 83096
Date de création : 2018-07-27 09:31:35
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