Bonjour Rav,
Dans vos vidéos et vos conseils, vous parlez souvent de la Guemara…
J’ai plusieurs fois essayé d’étudier la Guemara, mais rapidement je m’ennuie, car je ne trouves pas cela concret…
Je voudrais comprendre comment la Torah apporte à l’homme des réponses aux questions plus profondes, le but de la vie, les moyens d’atteindre une émouna plus forte, de renforcer son bita’hon, de garder la joie, ne pas succomber au Yetser hara…
Je n’ai jamais trouvé de réponses à tout cela dans la Guemara.
Pourtant je voudrais passer du temps à étudier notre torah de vérité et trouver des réponses à mes questions, et me renforcer.
Que dois-je étudier ?
Merci pour tout ce que vous faites pour nous
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Yaniv,
Tu as raison et tu n’as pas raison, tout dépend de notre niveau.
Ici à la Yéchiva, lorsqu’on reçoit de nouveaux élèves, on ne leur enseigne que 3 à 4 heures de Guémara par jour sur un programme de 8 à 9 heures.
Pourquoi ?
Parce qu’effectivement, quelqu’un qui arrive à la Yéchiva pour la première fois de sa vie ne veut pas apprendre la Guémara mais connaître le sens de la vie, avoir des réponses à ses questions existentielles, recevoir un enseignement qui lui permettra de mieux vivre, de mieux dominer ses mauvais traits de caractère etc.
On appelle cela la hachkafa et le moussar.
Au bout d’un moment, une fois que l’élève a reçu toutes les réponses au niveau de ces deux domaines, il souhaite alors entrer davantage dans la technique.
Métaphoriquement parlant, on dira que le moussar et la hachkafa sont les hors d’œuvre tandis que la Guémara représente le plat de résistance, le pain et la viande.
Or, on ne peut pas donner du pain et de la viande à un enfant qui n’a pas encore ses dents, c’est pourquoi on lui donnera des aliments plus faciles à digérer tels que le moussar et la hachkafa.
Cela ne signifie pas que lorsqu’on commence la Guémara, il faut délaisser ces deux branches de la Torah ‘has véchalom, car elles sont essentielles même pour les très grands Sages d’Israël.
Simplement, au lieu de passer la majorité de son temps d’étude sur cela, on le consacrera plutôt à la Guémara.
A ton niveau aujourd’hui, je comprends tout à fait que tu trouves cela rébarbatif et que cela ne peut aucunement donner des réponses à tes attentes.
Donc pour le moment, laisse tomber la Guémara et étudie beaucoup de moussar et de hachkafa.
Consacre aussi beaucoup de temps à la halakha car tu dois savoir comment vivre en tant que bon juif, et tu verras qu’au bout d’un moment, tu arriveras à saturation et tu voudras commencer à étudier la Michna et la Guémara.
Bonne continuation, et Chabbat Chalom
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Parce qu’effectivement, quelqu’un qui arrive à la Yéchiva pour la première fois de sa vie ne veut pas apprendre la Guémara mais connaître le sens de la vie, avoir des réponses à ses questions existentielles, recevoir un enseignement qui lui permettra de mieux vivre, de mieux dominer ses mauvais traits de caractère etc.
On appelle cela la hachkafa et le moussar.
Métaphoriquement parlant, on dira que le moussar et la hachkafa sont les hors d’œuvre tandis que la Guémara représente le plat de résistance, le pain et la viande.
Or, on ne peut pas donner du pain et de la viande à un enfant qui n’a pas encore ses dents, c’est pourquoi on lui donnera des aliments plus faciles à digérer tels que le moussar et la hachkafa.
Simplement, au lieu de passer la majorité de son temps d’étude sur cela, on le consacrera plutôt à la Guémara.
Donc pour le moment, laisse tomber la Guémara et étudie beaucoup de moussar et de hachkafa.
Consacre aussi beaucoup de temps à la halakha car tu dois savoir comment vivre en tant que bon juif, et tu verras qu’au bout d’un moment, tu arriveras à saturation et tu voudras commencer à étudier la Michna et la Guémara.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 82243
Date de création : 2018-05-31 12:24:06