Bonjour Rav,
Merci pour le temps que vous consacrez aux question.
- Nous avons un problème avec le Minyan de Cha’harit
Nous avons difficilement Minyan, et donc nous avons jusqu’à yichtaba’h en attendant le 9ème.
Mais étant donné que nous avons une personne en deuil d’un parent, il n’es prononce pas Baroukh Cheamar tant que le 10ème n’est pas arrivé :
Est-ce une façon convenable de faire, et peut on répondre à ce Kadich lorsque l’on a fait Yichtaba’h ?
Lorsque l’on est encore dans les Psouke deZimra ? - Lorque nous commençons la ‘Hazara, généralement nous sommes 9 + 1 qui commence en même temps que le chalia’h Tsibour.
Pour que ce soit considéré comme une ‘Hazara acceptée, faut-il que celui qui récite en même temps prononce exactement les mêmes brakhot au même moment, où ce n’est pas nécessaire du moment qu’il a commencé en même temps ?
Si c’est un problème, que doit-on faire nous, répondre amen ou pas ?
Merci beaucoup
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- On a le droit de répondre au Kaddich lorsqu’on se trouve dans les psoukei dézimra ou avant la berakha Baroukh Ata Hachem dans yichtaba’h, et même après yichtaba’h dans les birkot kéryiat Chéma.
Cependant, d’après mon entretien avec un grand Talmid ‘Hakham, le problème est qu’il n’y a plus lieu de réciter ce Kaddich une fois que le minyane a déjà commencé à faire les psoukei dézimra car il a été institué à être dit avant Hodou.
On peut encore réciter ce Kaddich avant Baroukh chéamar, mais une fois que le public a commencé ce texte et les psoukei dézimra, bien que celui qui va dire le Kaddich n’ait pas encore dit Baroukh chéamar, étant donné qu’il n’y a plus lieu de réciter le Kaddich pour l’assemblée, alors on ne peut plus le réciter.
- Le Choul’han Aroukh écrit qu’il est nécessaire que 9 personnes au moins répondent amen aux berakhot du chalia’h tsibour, et que si ce n’est pas le cas, les berakhot de ce dernier sont proches d’être lévatala, vaines, à D.ieu ne plaise.
Dès lors, si l’un des 9 ne répond pas amen mais récite sa propre Amida en même temps que la ‘hazara du chalia’h tsibour, alors cette ‘hazara n’est pas valable et ce sont des bénédictions vaines.
Dans ce cas, tous les amen du tsibour sont également lévatala vu qu’ils répondent à des berakhot qui le sont aussi.
Indépendamment de cela, dans les cas où il y a 9 personnes qui répondent amen aux berakhot du chalia’h tsibour, celui qui fait sa propre Amida avec ce dernier doit vraiment la réciter mot à mot avec lui.
Si une chose n’est pas claire, n’hésite pas à me réécrire.
Chabbat Chalom
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Cependant, d’après mon entretien avec un grand Talmid ‘Hakham, le problème est qu’il n’y a plus lieu de réciter ce Kaddich une fois que le minyane a déjà commencé à faire les psoukei dézimra car il a été institué à être dit avant Hodou.
On peut encore réciter ce Kaddich avant Baroukh chéamar, mais une fois que le public a commencé ce texte et les psoukei dézimra, bien que celui qui va dire le Kaddich n’ait pas encore dit Baroukh chéamar, étant donné qu’il n’y a plus lieu de réciter le Kaddich pour l’assemblée, alors on ne peut plus le réciter.
Dès lors, si l’un des 9 ne répond pas amen mais récite sa propre Amida en même temps que la ‘hazara du chalia’h tsibour, alors cette ‘hazara n’est pas valable et ce sont des bénédictions vaines.
Dans ce cas, tous les amen du tsibour sont également lévatala vu qu’ils répondent à des berakhot qui le sont aussi.
Indépendamment de cela, dans les cas où il y a 9 personnes qui répondent amen aux berakhot du chalia’h tsibour, celui qui fait sa propre Amida avec ce dernier doit vraiment la réciter mot à mot avec lui.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 82221
Date de création : 2018-05-30 13:55:32
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