Chalom,
Pourquoi PESSA’H ne peut jamais tomber un mercredi ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Le Choul’han Aroukh (Ora’h ‘Haïm, chapitre 428, alinéa 1) cite tous les jours de fêtes qui ne peuvent pas tomber durant certains jours de la semaine.
Par exemple, il est écrit :
- « Lo adou Roch Hachana ».
A.D.OU s’écrit avec :
Un Aleph (1),
Un dalèt (4)
Et un Vav (6),
- donc Roch Hachana ne peut pas tomber les jours 1, 4 et 6, soit les dimanches, mercredis et vendredis.
Une abréviation de ce genre est donnée pour beaucoup de fêtes, notamment pour Pessa’h où il est écrit :
- « lo badou Pessa’h ».
Ba.D.OU s’écrit avec :
Un Beth (2),
Un Dalèt (4)
Et un Vav (6),
- donc Pessa’h ne peut pas tomber les jours 2, 4 et 6, soit les lundis, mercredis et vendredis.
Le principe est le même pour toutes les dates mentionnées dans ce chapitre du Choul’han Aroukh (et il y en beaucoup).
Il y a deux raisons à cela :
- Afin que Kippour ne tombe ni un vendredi, ni un dimanche, pour qu’il n’y ait pas deux jours de la Torah (Déoraïta) consécutifs durant lesquels il est interdit de faire des mélakhot.
Toutes les autres fois où il y a deux jours de suite, il y en a toujours un Déoraïta et un dérabannan.
- Afin que la fête de Hochaana Raba ne tombe pas un Chabbat, car si c’était le cas, on ne pourrait pas faire la ‘havitat haarava puisque les aravot sont mouktsé pendant Chabbat, et on raterait donc cette mitsva importante.
A cause de ces deux impératifs, toutes les fêtes de l’année sont organisées dans le calendrier afin qu’elles tombent nécessairement durant certains jours et pas d’autres.
Au revoir et à bientôt,
Rav Ron Chaya
Un Aleph (1),
Un dalèt (4)
Et un Vav (6),
Un Beth (2),
Un Dalèt (4)
Et un Vav (6),
Toutes les autres fois où il y a deux jours de suite, il y en a toujours un Déoraïta et un dérabannan.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 81819
Date de création : 2018-05-06 08:36:29