Chalom Rav,
- Si j’emprunte un Talith à quelqu’un, est-ce que je fais la berakha ?
- Si je prends un Talith de quelqu’un qui n’est pas là, (j’ai lu qu’on pouvais car il est content qu’on fasse mitsvot avec) je dis la berakha ?
Merci Rav !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Steven,
Voici les réponses à tes questions :
- Si tu empruntes un Talit à quelqu’un, fais-tu la berakha ?
Oui, s’il sait qu’il te l’a prêté, car on imagine qu’il le fait dans l’optique que tu fasses la mitsva, et sachant qu’on ne fait pas la berakha sur un Talit qui ne nous appartient pas, donc on ne considère pas qu’il te l’a prêté mais qu’il te l’a donné. Néanmoins, il est bien de lui dire qu’il nous le donne en tant que « matana al menat léha’hzir », c’est-à-dire un cadeau qui ne sera effectif que si on le lui rend par la suite.
Donc quand on le lui rend, il s’avère que rétroactivement, c’était un cadeau, donc il était à moi et je pouvais faire la berakha.
Si on ne lui a pas dit ça, on peut aussi faire la berakha, mais malgré tout, il est mieux de le faire car s’il n’est pas au courant de la halakha, alors il peut penser qu’il te l’a prêté et non donné, et dans ce cas, tu n’as pas le droit de faire la berakha.
- Le fait de prendre un Talit qui ne nous appartient pas est déjà un problème en soi car bien qu’il y ait une règle dans la halakha stipulant que c’est possible car son propriétaire est content qu’on fasse une mitsva avec ; néanmoins, le Ben Ich ‘Haï affirme que de nos jours, ce n’est plus la même chose car les gens peuvent ne pas apprécier qu’on leur emprunte leurs affaires sans permission, donc mieux vaut ne pas agir ainsi.
Mais dans tous les cas, tu ne fais pas la berakha vu qu’il ne te l’a pas donné en cadeau.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Oui, s’il sait qu’il te l’a prêté, car on imagine qu’il le fait dans l’optique que tu fasses la mitsva, et sachant qu’on ne fait pas la berakha sur un Talit qui ne nous appartient pas, donc on ne considère pas qu’il te l’a prêté mais qu’il te l’a donné. Néanmoins, il est bien de lui dire qu’il nous le donne en tant que « matana al menat léha’hzir », c’est-à-dire un cadeau qui ne sera effectif que si on le lui rend par la suite.
Donc quand on le lui rend, il s’avère que rétroactivement, c’était un cadeau, donc il était à moi et je pouvais faire la berakha.
Si on ne lui a pas dit ça, on peut aussi faire la berakha, mais malgré tout, il est mieux de le faire car s’il n’est pas au courant de la halakha, alors il peut penser qu’il te l’a prêté et non donné, et dans ce cas, tu n’as pas le droit de faire la berakha.
Mais dans tous les cas, tu ne fais pas la berakha vu qu’il ne te l’a pas donné en cadeau.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 81280
Date de création : 2018-03-28 10:04:27
© Leava 2020