Kvod haRav,
- La Reine Esther était mariée avec le Roi Assuérus.
Était-ce un mariage mixte ?
Comment est-ce possible que d »un mariage mixte puisse sortir le bien de tout Israël qui a été sauvé? Ont-il eu une descendance ? - Je vois souvent pendant la tefilah des hommes qui présentent leur mains à plats vers le Ciel.
A quels moments est-ce conseillé de le faire et quel est la force de cela ? - Quand est il possible d’aller faire des demandes Hashem devant le Hekhal fermé et pouvez vous expliquer comment il est autorisé de procéder et comment on doit Lui parler ?
- Vous avez cité Maimonide sur l’amour de l’argent qui est inversement compatible avec la pratique du Judaïsme.
Pourriez vous citer la référence svp ? - Si je me lève dans la nuit pour aller aux toilettes puis je me recouche, que dois je faire niveau bénédictions ?
- Vous expliquez qu’il faut prier en minyane pour que les prières montent.
Cependant quand je fais une bénédiction (sur un aliment par exemple), je suis seul.
Cette bénédiction (si je lis la traduction, je bénis Hashem) n’a pas besoin de monter ?
Ou il y a-t-il une différence entre prière et bénédiction ?
Merci d’avance
Kol Touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- La reine Esther a été prise malgré elle chez le roi A’hachvéroch, elle se trouvait donc en situation de viol.
Il est vrai qu’il faut préférer se faire tuer plutôt que de commettre un péché en rapport avec la sexualité, mais cela ne concerne que les hommes car ils ne peuvent pas avoir une érection sans le vouloir.
En revanche, si une femme est passive, elle peut choisir de se faire violer plutôt que de mourir.
Si je ne me trompe pas, le fils qu’Esther a eu avec A’hachvéroch était le roi Darius.
- C’est une coutume qui n’est vraiment pas obligatoire, et je pense qu’elle n’a aucun impact particulier dans le Ciel.
On ouvre les mains afin de faire comme si on reçoit un flux d’Hachem lorsqu’on dit le verset suivant dans achré yochévé vétékha (Téhilim 145, 16) :
« Potéa’h ète yadékha oumassbia lékhol ‘haï ratson – Tu [D.ieu] ouvres ta main et rassasies avec bienveillance tout être vivant ».
- Effectivement, certains ont la coutume d’aller près du hékhal faire leur demande mais ce n’est pas nécessaire car Hachem nous entend partout, où qu’on soit.
On s’adresse à Lui dans la langue qu’on comprend et on Lui parle comme le ferait un fils envers son père.
- Je pense qu’il y a deux références :
– Une dans Hilkhot téchouva (chap. 7 alinéa 3) où Maïmonide écrit qu’il ne faut pas faire téchouva uniquement sur les péchés mais également sur les mauvaises midot, et il mentionne là-bas l’amour de l’argent.
– L’autre est dans l’introduction au séder Zraïm de son commentaire sur la Michna (paragraphe commençant par le mot « vékaachèr), où il affirme que la construction de l’esprit est la destruction du corps et que la construction du corps est la destruction de l’esprit.
- Vous ne faites que la berakha achèr yatsar.
- Il y a une différence entre les bénédictions ordinaires que nous récitons et la prière qui est appelée la Amida.
Dans celle-ci, nous nous trouvons réellement devant la Présence de D.ieu, c’est pour cela que nous faisons trois pas en avant avant de la commencer et trois pas en arrière après l’avoir terminée.
On n’a pas le droit d’ouvrir les yeux ni de bailler ou roter, car on se trouve vraiment devant Hachem.
C’est cette prière-là qui, pour mieux monter, doit se faire en minyane.
Le reste du temps, même lorsqu’on fait le kéryiat Chéma, qui est une mitsva de la Torah donc plus importante que la Amida qui n’est que dérabannan, on ne se trouve pas en face d’Hachem et dans cette mesure, le kéryiat Chéma n’est pas comparable à la Amida donc ne nécessite pas un minyane.
Pessa’h Cacher vésaméa’h
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Il est vrai qu’il faut préférer se faire tuer plutôt que de commettre un péché en rapport avec la sexualité, mais cela ne concerne que les hommes car ils ne peuvent pas avoir une érection sans le vouloir.
En revanche, si une femme est passive, elle peut choisir de se faire violer plutôt que de mourir.
Si je ne me trompe pas, le fils qu’Esther a eu avec A’hachvéroch était le roi Darius.
On ouvre les mains afin de faire comme si on reçoit un flux d’Hachem lorsqu’on dit le verset suivant dans achré yochévé vétékha (Téhilim 145, 16) :
« Potéa’h ète yadékha oumassbia lékhol ‘haï ratson – Tu [D.ieu] ouvres ta main et rassasies avec bienveillance tout être vivant ».
On s’adresse à Lui dans la langue qu’on comprend et on Lui parle comme le ferait un fils envers son père.
– Une dans Hilkhot téchouva (chap. 7 alinéa 3) où Maïmonide écrit qu’il ne faut pas faire téchouva uniquement sur les péchés mais également sur les mauvaises midot, et il mentionne là-bas l’amour de l’argent.
– L’autre est dans l’introduction au séder Zraïm de son commentaire sur la Michna (paragraphe commençant par le mot « vékaachèr), où il affirme que la construction de l’esprit est la destruction du corps et que la construction du corps est la destruction de l’esprit.
Dans celle-ci, nous nous trouvons réellement devant la Présence de D.ieu, c’est pour cela que nous faisons trois pas en avant avant de la commencer et trois pas en arrière après l’avoir terminée.
On n’a pas le droit d’ouvrir les yeux ni de bailler ou roter, car on se trouve vraiment devant Hachem.
C’est cette prière-là qui, pour mieux monter, doit se faire en minyane.
Le reste du temps, même lorsqu’on fait le kéryiat Chéma, qui est une mitsva de la Torah donc plus importante que la Amida qui n’est que dérabannan, on ne se trouve pas en face d’Hachem et dans cette mesure, le kéryiat Chéma n’est pas comparable à la Amida donc ne nécessite pas un minyane.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 81120
Date de création : 2018-03-22 15:15:42