Boker tov,
J’ai deux questions :
- Entre le Yalkout Yossef et le Halakha Beroura, sur quels critères choisir de se référer à l’un plus que l’autre ?
- Pourquoi la 2ème berakha de la Amida est au présent « mé’hayé hamétim » ?
Cela interviendra uniquement dans un futur proche sDv mais nous la prononçons au présent ?!
Chabbat Chalom
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- Je ne peux pas trancher entre le Yalkout Yossef et le Halakha Beroura.
À titre personnel, je consulte beaucoup plus le deuxième que le premier, mais cela est très subjectif et ne concerne que moi.
- A propos de la raison pour laquelle la deuxième berakha de la Amida est au présent, le Ben Ich ‘Haï explique (parachat Béchala’h, alinéa 13) qu’il est ici question des « birouré nitsotsot », de la sélection des étincelles de sainteté qui s’effectue notamment lorsqu’il pleut.
‘Hazal ont dit (traité Ta’anit 7a et 8b) :
« Gadol yom haguechamim yotèr mikibouts galouyot, gadol mit’hiyat hamétim
–
Les jours de pluie sont plus grands que la réunion des juifs en exil et que la résurrection des morts ».
- Lorsqu’il pleut, des minéraux sont aspirés avec l’eau dans les végétaux,
- puis ces derniers sont consommés par les animaux
- qui eux-mêmes servent de nourriture aux humains.
Ce procédé permet ainsi une montée des étincelles de sainteté …
De même, lorsqu’on dit somèkh nofélim au début de la Amida, il faut penser que D.ieu fait le tikoun des étincelles de sainteté qui se trouvent au sein des 70 peuples, donc des non-juifs.
- Idem pour rofé ‘holim mais concernant les animaux,
- oumatir assourim pour les végétaux,
- et oumkayèm émounato lichéné afar pour les minéraux.
Il faut comprendre que dans la Kabbala, un « mèt » est quelque chose qui descend de son monde spirituel à un monde inférieur.
Donc « mé’hayé hamétim » signifie que D.ieu fait remonter d’un monde plus bas vers un monde plus haut.
C’est ainsi que fonctionne le principe des birouré nitsotsot :
Il s’agit d’une remontée des étincelles de sainteté qui s’effectue de façon permanente, jusqu’à la grande t’hiyat hamétim qui aura lieu à la fin des temps et qui sera l’aboutissement de tout cela.
Au revoir et bonne journée.
Rav Ron Chaya
À titre personnel, je consulte beaucoup plus le deuxième que le premier, mais cela est très subjectif et ne concerne que moi.
–
Les jours de pluie sont plus grands que la réunion des juifs en exil et que la résurrection des morts ».
De même, lorsqu’on dit somèkh nofélim au début de la Amida, il faut penser que D.ieu fait le tikoun des étincelles de sainteté qui se trouvent au sein des 70 peuples, donc des non-juifs.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 80607
Date de création : 2018-02-21 10:36:42