Quel est le minimum requis pour être qualifié comme avoir prié avec un Minyan ?

 

Bonjour rav,

  1. Quel est le minimum requis des prières de Cha’harit, Min’ha, et Arvit , que lorsque je lis cette partie spécifique là en même temps que le Tsibour, je suis qualifié comme avoir prié avec un Minyane ?
    • J’entends plusieurs réponses sur Cha’harit: est-ce que c’est le 1er Barékhou ?
      • Est-ce que c’est commencer la Amida en même temps? Est-ce que c’est faire au moins la berakha de Maguen Avraham en meme temps que le Tsibour fais Modim?
    • Pour Arvit est-ce faire le 1er Barékhou ?
      • Ou est-ce commencer la Amida en meme temps que le Tsibour ?
  2. (qui suit la 1ère) :
    • J’ai entendu que bediavad, faire Maguen Avraham en même temps que le Tsibour fait Modim me qualifie comme si j’ai prié avec un minyane.
      • ça m’a l’air difficile de pouvoir se synchroniser avec le Tsibour, de façon à ce que je puisse faire Maguen Avraham exactement en même temps que leur Modim.
        • D’après moi, sa enlève beaucoup de concentration, car à ce moment là j’essaye de suivre le Tsibour en même temps que je lis ma Amida.
    • Donc ma question est la suivante :
      • Si je me trouve dans une telle situation, et qu’il est impossible de trouver un autre minyane avant le zeman, est-il préférable de faire telle tactique, ou bien simplement prier complètement seul, et au moins prendre tout le temps que je veux concernant ma Amida ?

Merci Rabbi,

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom David,

  1. et
  2. Le seul critère définissant une téfila betsibour est le moment auquel nous commençons la Amida par rapport à celle du tsibour.
    • Il existe plusieurs niveaux :
      1. Le mieux est de commencer sa Amida en même temps que tout le monde ;
      2. Moins bon niveau :
        • Commencer sa Amida alors que le tsibour n’a pas encore terminé la berakha Maguen Avraham ;
      3. Encore moins bon :
        • Commencer sa Amida alors que le tsibour n’a pas encore terminé la berakha haEl HaKadoch.
    • Ces trois degrés sont encore appelés a priori une téfila betsibour et il est légitime de sauter de parties des Psoukei dézimra pour pouvoir faire sa prière avec le tsibour d’une de ces trois façons.
    • Bediavad, on considère que tant que le tsibour n’a pas encore fini de prier la Amida à voix basse, une Amida commencée à ce moment-là est encore comptée comme une téfila betsibour.
      • Mais ce niveau de téfila betsibour ne légitime pas de sauter des parties des Psoukei dézimra pour prier ainsi.
    • En cas de force majeure, on peut également considérer que la personne prie en tsibour tant qu’elle commence sa Amida avant que le chalia’h tsibour ait fini sa ‘hazara.
      • Et d’après certains décisionnaires, si elle a raté tout cela, il y a encore un intérêt à ce qu’elle commence sa Amida alors que le tsibour est encore dans Achré ou ouva LéTsion après leur Amida, c’est mieux que rien.
    • Autre solution considérée comme une téfila betsibour à tout égard :
      • Commencer sa Amida en même temps que la ‘hazara du chalia’h tsibour et prononcer toute sa Amida mot-à-mot avec lui.
        • (Sur les bases du Piské Téchouvot, tome I, p. 700, dans les annotations)

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 80601
Date de création : 2018-02-21 01:59:58