Les fruits dont les insectes se créent à l’intérieur ne sont pas interdits à la consommation, alors pourquoi ne pas appliquer ce principe à la figue ?

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Déborah,

La Torah écrit qu’il est interdit de manger une bestiole qui est « chorèts al ha-arets », c’est-à-dire qui rampe sur la terre.

De là, ‘Hazal nous enseignent qu’une bestiole n’est interdite que si elle se trouve dans un fruit encore présent sur l’arbre ou dans un légume encore rattaché au sol.
Donc si le fruit ne contenait aucune bestiole au moment où il a été cueilli (ou lorsqu’il est tombé de l’arbre) et qu’une bestiole ne s’y est créée que par la suite, alors tant qu’elle n’est pas sortie du fruit, on ne considère pas encore qu’elle rampe sur terre et elle est permise.
Mais si elle en est déjà sortie, même si elle y revient ensuite, ou même si elle sort juste sa tête, elle devient interdite car dès ce moment, on considère déjà qu’elle rampe sur la terre.

Dans la pratique, nous ne pouvons pas savoir si une bestiole se trouvait dans un fruit après ou avant que ce dernier soit cueilli, donc étant donné qu’il s’agit d’un grave interdit de la Torah, même dans le doute, il sera interdit de manger ces bestioles puisqu’il y a un risque qu’elles aient été présentes dans le fruit avant qu’il ne soit cueilli ou ne soit tombé de l’arbre.

Au revoir et bonne journée.
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 80402
Date de création : 2018-02-11 14:00:40