Chalom Rav Ron Chaya,
Si on a un légume ou fruit dont on ne connait pas la berakha (haèts ou haadama), peut-on faire haadama du fait que celle-ci acquitte haets ?
Et si nous avons un aliment qui pourrait être mézonot mais qu’on n’en soit pas certain, peut-on faire alors chéhakol sur celui-ci (et qu’en est-t-il de la berakha a’harona) ?
Merci Rav pour toutes les réponses que vous me donnez, je vous remercie !
Kol Touv.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
- Si on a un légume ou un fruit dont on ne connaît pas la berakha, on récite haadama dessus.
- Il faut savoir qu’en général, la berakha chéhakol acquitte absolument tous les aliments.
- Il en va de même pour la berakha mézonot qui acquitte tout sauf l’eau et le sel car ils ne nourrissent pas.
Voici le principe général quand on se trompe sur la berakha d’un aliment :
Il faut déterminer si ce qu’on a dit est un mensonge.
Par exemple :
- Si on a dit boré péri haèts sur une pomme de terre, c’est un mensonge et on a donc récité une berakha lévatala.
- En revanche, si on a dit boré péri haadama sur une pomme ou un autre fruit de l’arbre, ce n’est pas un mensonge car au final, la pomme vient de l’arbre qui vient de la terre.
- Si on a récité chéhakol sur cette pomme, ce n’est pas un mensonge car cette berakha fait allusion à tout ce que D.ieu a créé, ce qui inclut donc tous les fruits de l’arbre.
- Même chose si on a dit mézonot, car une pomme nourrit.
- Mais si on a dit boré péri haguéfen, c’est un mensonge car une pomme n’est pas un raisin et ne provient pas de la vigne, et c’est donc une berakha lévatala
En résumé, lorsqu’on a dit une berakha non correspondante à l’aliment qu’on veut consommer, si ce qu’on a dit n’est pas un mensonge, c’est valable.
Au revoir et bonne journée.
Rav Ron Chaya
Il faut déterminer si ce qu’on a dit est un mensonge.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 80137
Date de création : 2018-01-28 17:07:53