Bonjour, Rav,
J’ai plusieurs questions (indépendantes les unes des autres)
- Je suis en collocation, et souvent après Chabbat, il y a beaucoup de restes (nourriture) alors, après s’être fait 1 ou 2 tupperware pour la semaine, il jette le reste dans les toilettes (car il y a de la sauce et donc, dans la poubelle cela risquerait de couler etc).
Je sais qu’il y a un kavod par rapport au pain et donc il ne faut pas le jeter « n’importe comment ».
Est ce la même chose pour les restes des plats de Chabbat par exemple ? - J’ai discuté avec quelqu’un (non religieux) qui a une amie qui s’est inscrite dans un/des organismes de chiddoukhim et qui cherche son mazal.
Cette fille a apparemment une petite maladie (mais rien de grave) ; quand elle fait des rencontres, et que les « potentielles belles familles » apprennent qu’elle a cette « légère » maladie (peut être transmissible ?), elles mettent un terme au processus.Alors la personne avec qui j’ai discuté de cela, n’a pas une bonne vision des chiddoukhim (a cause de cela) ; or je suis sûr qu’il y a de bonnes explications.
Pouvez vous me dire comment est ce que cela est géré en générale svp ?
(cas d’une fille avec une maladie non grave mais peut etre transmissible) - Ma fiancé souhaiterait savoir comment lire des Téhilim pour la réfoua chelema de quelqu’un.
Est ce qu’il faut exprimer oralement qu’elle le fait pour la réfoua chelema de quelqu’un ?
Avant/après avoir lu les Téhilim ?
Est-ce qu’avoir simplement la kavana de lire pour la refoua chelema suffit ?
Merci beaucoup pour ces réponses,
Erev tov
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Le pain a un statut différent des autres aliments.
Si on n’a pas le choix, on peut les jeter et dès lors, il n’y a pas de différence qu’on les jette dans les ordures ou dans les toilettes.
- Comme j’explique dans les cours sur les Chiddoukhim, l’avantage du chiddoukh est de pouvoir faire un choix quant à un futur conjoint sans être aveuglés par nos sentiments.
Très souvent, des gens qui se sont mariés sans être passés par un chiddoukh m’écrivent qu’ils ont été aveuglés par leurs sentiments et bien qu’ils voyaient des défauts chez leur conjoint, ils se sont malgré tout mariés et l’ont amèrement regretté toute leur vie.
Il est donc normal si on considère les choses froidement, de façon objective et rationnelle, qu’une personne ne veuille pas se marier avec une personne ayant une maladie transmissible même légère.
La solution pour cette fille est de trouver un garçon qui lui aussi a un problème de ce type ou d’un autre type, de valeur égale, et ainsi, ils n’auront pas de bonne raison pour casser le chiddoukh.
Il se peut même qu’Hachem ait envoyé cette maladie à cette fille afin de la guider vers le mazal qui lui correspond.
- Il est préférable de dire oralement qu’on lit des Téhilim pour la réfoua de cette personne.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Si on n’a pas le choix, on peut les jeter et dès lors, il n’y a pas de différence qu’on les jette dans les ordures ou dans les toilettes.
Très souvent, des gens qui se sont mariés sans être passés par un chiddoukh m’écrivent qu’ils ont été aveuglés par leurs sentiments et bien qu’ils voyaient des défauts chez leur conjoint, ils se sont malgré tout mariés et l’ont amèrement regretté toute leur vie.
Il est donc normal si on considère les choses froidement, de façon objective et rationnelle, qu’une personne ne veuille pas se marier avec une personne ayant une maladie transmissible même légère.
La solution pour cette fille est de trouver un garçon qui lui aussi a un problème de ce type ou d’un autre type, de valeur égale, et ainsi, ils n’auront pas de bonne raison pour casser le chiddoukh.
Il se peut même qu’Hachem ait envoyé cette maladie à cette fille afin de la guider vers le mazal qui lui correspond.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 80078
Date de création : 2018-01-24 22:07:51