Pourquoi fait-on mézonot sur le riz et boré néfachot à la fin ?

Chalom,

Pourquoi fait-on mézonot sur le riz ?
N’est-ce pas que cela n’est pas semblable à un gâteau ?

Et en plus, la chose la plus étonnante, c’est que la berakha a’harona est boré néfachot…
Si on dit al amih’ya en berakha richona, on n’a qu’a faire méén chaloch en berakha a’harona !

Merci de m’aiguiller…

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Effectivement, le riz est une exception. 

  • Pour tous les aliments tels que viande, œufs, légumes, fruits etc.…, il faut faire leur berakha ;
    et on fait ensuite la berakha a’harona boré néfachot
  • Pour les gâteaux, on fait mézonot, et après al hami’hya.
  • Idem pour les pâtes telles que spaghettis, pour le couscous, pour les beignets (frits) etc… 
  • Le riz est une exception.
    Étant donné qu’il est nourrissant (on voit bien que des populations entières n’ont pas connu le blé et le pain, et ne se nourrissent que de riz), on fait avant sa consommation la berakha mézonot, qui vient du mot « Zane» (nourrit) car il nourrit.
    Mais étant donné que ce n’est pas un vrai mézonot puisqu’il n’est pas considéré comme l’une des cinq céréales (avec lesquelles on fait des gâteaux etc…), la berakha a’harona sera boré néfachot, et non al hami’hya

Si quelqu’un s’est trompé et a dit al hami’hya sur le riz, c’est valable, mais a priori, il ne faut pas agir ainsi.
Il faut faire boré néfachot. 

Si quelqu’un a mangé un kazaït de riz et un kazaït de gâteau, il ne fera que al hami’hya sur les gâteaux, et cela l’acquittera du boré néfachot du riz. 

Au revoir et bonne journée
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 79643
Date de création : 2018-01-01 09:56:35