S’il arrive que l’on prie seul, doit on réciter mes ta’hanounim qui suivent la Amida ?

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Lorsqu’on prie seul, on dira exactement la même chose que lorsqu’on prie en minyane, à part le passage de « Vayaavor Hachem al panav vayikra Hachem Hachem El ra’houm vé’hanoun, érekh apaïm vérav ‘hessed véémet etc.… », qu’on appelle les 13 attributs de miséricorde d’Hachem.
On dira ce qui est avant et ce qui est après.

Lorsqu’on arrive à ce moment-là, il y a trois solutions :

1. Soit on les dit avec les téamim ;
2. Soit on les dit en pensée ;
3. Soit on les dit en araméen. 

À part cela, tu fais tout (à part Kaddich, Barékhou et la Kédoucha).

• Idem lundi et jeudi, tu fais tout les ta’hanounim.
• Pas de différence entre Cha’harit et Min’ha, même façon de faire aussi :
  On dit tout, sauf les 13 attributs de miséricorde (on les dit soit avec les téamim/la mélodie, soit en pensée, soit en araméen). 

Ceci dit, il est très très conseillé de prier en minyane, car il y a des choses très importantes qui ne peuvent être dites qu’en minyane (exemples : le Kaddich; Barékhou , la Kédoucha).
Et même les treize attributs de miséricorde ont beaucoup plus d’impact lorsqu’ils sont dits avec minyane.
Preuve en est que lorsqu’on les dit seul, on est obligé de recourir à l’une des trois options que j’ai données et qui, somme toute, sont bancales par rapport au fait de le dire avec neuf autres personnes et à haute voix. 

Au revoir et bonne journée
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 79579
Date de création : 2017-12-28 11:26:11