Je n’ai jamais vu d’écrit nulle part qu’on dit boré néfashot après le vin du kiddouch…

Shavouah Tov, kvod HaRav,

  1. Je n’ai jamais vu d’écrit nulle part qu’on dit boré néfashot après le vin du kiddouch ou de celui de la havdalah.
    Est-ce parce qu’on ne le dit pas ou parce que c’est évident de le dire ?
  2. Dans la havdalah, il y a plein de phrases « Baroukh Ata… », doit-on répondre « amen » à chaque phrase ou doit-on le résumer en un seul amen final ?
  3. Peut-on, doit-on, ou doit-on-ne-pas, se répondre « amen » à sa propre berakha quand on est seul ?

Merci d’avance, 
Kol touv,

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Bonjour,

Voici les réponses à tes questions :

  1. On ne dit pas boré néfachot après avoir bu du vin. 
    Si on a bu 86 ml d’un coup, on fera la berakha al haguéfen vé’al péri haguéfen
    Les textes n’en parlent pas concernant la Havdala car il est évident que l’on doit faire cette berakha.
  2. Dans la Havdala, on répond 4 fois amen 

    – Après boré péri haguéfen ; 

    – Après boré miné bessamim 

    – Après boré méoré haèch 

    – Après hamavdil bein Kodèch lé’hol.

  3. On ne répond pas amen à ses propres berakhot sauf si l’on a récité une série de berakhot instituées par ‘Hazal

    Par exemple, le birkat hamazone (après boné Yérouchalaïm), ou la première et la dernière berakha dites avant et après psoukei dézimra (après ‘Haï Ha-Olamim), ou encore, celle du Hallel lorsqu’il est dit avec berakha (à la fin du Hallel).

Au revoir, 
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 77987
Date de création : 2017-09-12 09:56:34