Chalom,
Lorsque l’on fait le Chéma seul, il faut commencer par « El Mélekh Néeman » et finir avec « Emet » pour que l’on puisse dire 248 mots du Chéma.
Cependant, lorsqu’on est à la synagogue, il faut penser à ce que le chalia’h nous acquitte lorsqu’il dit « Amonai Elokehem Emet », mais si lui ne pense pas à nous acquitter alors nous ne faisons pas les 248 mots du Chema.
J’ai remarqué que certains à la fin du Chéma disent « Hai Vekayam La’ad » (Je ne suis pas sur si c’est exactement ça).
Pouvons nous le dire lorsque l’on prie avec le tsibour pour pouvoir compléter les 248 mots ?
Si non, comment faire ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Les séfaradim ne disent jamais « El Mélèkh Nééman ».
- S’ils font kéryiat Chéma chel hamita ou lisent le Chéma sans les berakhot de kéryiat Chéma (par exemple s’ils savent que le Chéma de cha’harit sera déjà après le temps, ils le font tout seul avant), en arrivant aux trois derniers mots « Ani Hachem Elokekhem », ils rajouteront les trois mots Hachem Elokekhem émet.
- S’ils le disent avec les birkot kéryiat Chéma et que le chalia’h tsibour les rend quittes des mots Hachem Elokekhem émet, ils le sont par ces trois mots mais ils penseront que le mot émet est le premier mot de la berakha qui suit :
- émet véyatsiv
ou
- émet vé-émouna ;
- et que les trois derniers mots du kéryiat Chéma qui leur permettront d’atteindre 248 mots sont émet, qu’ils prononceront à haute voix, et Hachem Elokekhem prononcés par le chalia’h tsibour.
- Autre solution :
- Penser que le « émet » que nous disons est le premier de la berakha qui vient après d’émet véyatsiv ou émet véémouna et qu’on est rendus quittes des 246, 247 et 248èmes mots du kéryiat Chéma par les mots Hachem Elokekhem émet que le chalia’h tsibour
- Nous ne pouvons nous rendre quittes par le chalia’h tsibour uniquement si nous l’entendons distinctement et si nous pensons être rendus quittes et s’il pense à nous rendre quittes.
- Très souvent, moi-même, je ne pense pas à être rendu quitte par le chalia’h tsibour car il y a de fortes chances qu’il ne pense pas non plus à me rendre quitte.
- Dans ce cas, je dis les mots Émet Hachem Elokekhem émet en pensant que le dernier mot émet est le premier mot de la berakha qui suit, émet véémouna ou émet véyatsiv.
Si une chose n’est pas claire, n’hésite pas à me réécrire.
Rav Ron Chaya
- émet véyatsiv
ou - émet vé-émouna ;
- et que les trois derniers mots du kéryiat Chéma qui leur permettront d’atteindre 248 mots sont émet, qu’ils prononceront à haute voix, et Hachem Elokekhem prononcés par le chalia’h tsibour.
- Penser que le « émet » que nous disons est le premier de la berakha qui vient après d’émet véyatsiv ou émet véémouna et qu’on est rendus quittes des 246, 247 et 248èmes mots du kéryiat Chéma par les mots Hachem Elokekhem émet que le chalia’h tsibour
- Nous ne pouvons nous rendre quittes par le chalia’h tsibour uniquement si nous l’entendons distinctement et si nous pensons être rendus quittes et s’il pense à nous rendre quittes.
- Très souvent, moi-même, je ne pense pas à être rendu quitte par le chalia’h tsibour car il y a de fortes chances qu’il ne pense pas non plus à me rendre quitte.
- Dans ce cas, je dis les mots Émet Hachem Elokekhem émet en pensant que le dernier mot émet est le premier mot de la berakha qui suit, émet véémouna ou émet véyatsiv.
Référence Leava : 77803
Date de création : 2017-09-03 08:31:30