Chalom Rav,
- J’ai un problème, lorsque je dois serrer la main à une femme par exemple quand je vais à la banque etc, je n’arrive pas à dire non, je sais que c’est très grave mais sur le moment je n’arrive pas à surmonter mon yetser hara.
Pouvez vous m’aider svp ? - Est-ce vraie qu’il est mauvais de ne pas mettre ses chaussures l’une à côté de l’autre ?
- Lorsque je suis dans la amida entre le premier yihyou leratsone jusqu’au dernier inclus, à quoi puis-je répondre ?
Est ce que par exemple après les 5 premiers amen du kaddich, faut il que j’entende le ‘hazan et qu’il pense à m’acquitter pour que je m’arrête et que je réponde en pensée ?
Si ces conditions ne sont pas remplies, dois-je continuer ma tefila jusqu’après le dernier yihyou leratsone pour y répondre? - A quoi sert le chapeau ?
Merci beaucoup rav,
Chavoua tov
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Évoque une raison qu’elle peut comprendre, par exemple :
- « Je ne peux pas vous serrer la main car j’ai une blessure »,
ou :
- « je me suis cassé la main et je suis en convalescence ».
- Cela est faux.
Il n’y a aucun problème à mettre ses chaussures l’une à côté de l’autre.
- Entre les deux yihyou lératson, en fin d’Amida, on répond les 5 premiers amen du Kaddich, Yéhé chémé Rabba,
- D’après le Rav Ovadia Yossef Zatsal jusqu’à Yitbarakh,
- tu réponds Kadoch… et Baroukh… de la kedoucha mais pas Yimlokh
- D’après le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal, jusqu’à béalma
- On répond aussi yimlokh.
- On répond Baroukh Hachem Léolam Vaèd.
Concernant le Amen des berakhot :
- D’après le Ben Ich ‘Haï (1ère année, Parachat Béchala’h, fin alinéa 22),
- on répond tous les amen des berakhot,
- D’après le Rav Ovadia Yossef Zatsal (Halikhot Olam, tome I, p. 139 à 142),
- on ne répond à aucun amen à moins qu’on ait fait trois pas en arrière bien qu’on soit dans Elokaï netsor et qu’on n’ait pas encore dit le dernier yihyou lératson.
- D’après le Rav Ben Tsion Zatsal (Or Létsion, tome II, p. 76),
- il est préférable de faire trois pas, ou au moins un pas en arrière,
- ou si on ne le peut pas, on soulèvera légèrement les talons et dès lors,
on pourra répondre à toutes les choses que j’ai mentionnées sans problème.
- Le port du chapeau est un acte honorifique.
C’est pourquoi les bné Torah le portent, pour montrer qu’ils font partie de la communauté des bné Torah.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
- « Je ne peux pas vous serrer la main car j’ai une blessure »,
ou : - « je me suis cassé la main et je suis en convalescence ».
Il n’y a aucun problème à mettre ses chaussures l’une à côté de l’autre.
- D’après le Rav Ovadia Yossef Zatsal jusqu’à Yitbarakh,
- tu réponds Kadoch… et Baroukh… de la kedoucha mais pas Yimlokh
- D’après le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal, jusqu’à béalma
- On répond aussi yimlokh.
- On répond Baroukh Hachem Léolam Vaèd.
Concernant le Amen des berakhot :
- D’après le Ben Ich ‘Haï (1ère année, Parachat Béchala’h, fin alinéa 22),
- on répond tous les amen des berakhot,
- D’après le Rav Ovadia Yossef Zatsal (Halikhot Olam, tome I, p. 139 à 142),
- on ne répond à aucun amen à moins qu’on ait fait trois pas en arrière bien qu’on soit dans Elokaï netsor et qu’on n’ait pas encore dit le dernier yihyou lératson.
- D’après le Rav Ben Tsion Zatsal (Or Létsion, tome II, p. 76),
- il est préférable de faire trois pas, ou au moins un pas en arrière,
- ou si on ne le peut pas, on soulèvera légèrement les talons et dès lors,
on pourra répondre à toutes les choses que j’ai mentionnées sans problème.
- ou si on ne le peut pas, on soulèvera légèrement les talons et dès lors,
- il est préférable de faire trois pas, ou au moins un pas en arrière,
C’est pourquoi les bné Torah le portent, pour montrer qu’ils font partie de la communauté des bné Torah.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 77468
Date de création : 2017-08-16 18:27:08