Sous quelles conditions, lorsque l’on étudié quelque chose (en Kodech ou en ‘Hol), cette étude peut être considérée comme une « étude de Torah » ?

Chalom Rav.

Sous quelles conditions, lorsque l’on étudié quelque chose (en Kodech ou en ‘Hol), cette étude peut être considérée comme une « étude de Torah » ?

Par exemple, si j’étudie – en tant qu’homme ou en tant que femme – des Halakhot concernant les Mitsvot des Téfilines, ou des Mézouzot, ou la Tsni’out (etc.), c’est bien pour les mettre en pratique.
Mais si j’étudie des sujets en mathématiques pour (éventuellement) trouver des codes dans la Torah, ou si j’étudie des sujets en chimie pour pouvoir travailler dans le domaine de la Cacherout, ou encore si j’étudie des sujets en médecine pour soigner les gens ou pour apprendre à prendre soin de soi – qui sont des Mitsvot, est-ce que tout ceci est considérée comme de l’étude de Torah ?

D’ailleurs, la Torah parle du Ben Sorèr Oumoré, et les Sages du Talmud nous enseignent que c’est un cas qui n’a jamais existé, qui n’existe pas et qui n’existera jamais. Et pourtant,

Quels sont donc les critères d’une étude de Torah (digne de ce nom) ?

Merci pour vos éclaircissements et pour votre serviabilité !

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Tous les cas que tu as cités ne sont pas considérés comme des études de Torah, peut-être sont-ils considérés comme des makhchiré mitsva, des choses permettant de faire une mitsva.

Étudier les lois concernant ben sorer oumoré est de l’étude à 100%.
Il n’est pas nécessaire que ce que l’on étudie ait des conséquences pratiques.
Même sans conséquences pratiques, cela reste de l’étude de la Torah à 100%.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 77322
Date de création : 2017-08-04 11:30:42