Chalom Rav,
Une brit Mila en son temps pour un Ticha béAv non décalé- comme c est le cas cette année quel est le comportement à adopte d’un point de vu de la halakha ?
- Sachant qu’il est interdit d’étudier, a-t-on le droit la veille de faire une brit Yst’hak et donc lire le Zohar ?
Si oui dans quelle conditions ?
Par terre ? - La brit en soit doit elle se faire :
– Le matin ?
– Après ‘hatsot ?
– Vers min’ha ketana pour la juxtaposer à la seoudat mistva à la sortie du jeun après arvit ?
( qu en est il également de la consommation de viande à cette seouda ?)
Merci en espérant que cette Année le 9 av soit devenu jour de joie et d allégresse !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
D’abord, un grand mazal tov pour la naissance de votre fils.
Toutes mes bénédictions, yéhi ratson chéyikaness lébrito chel Avraham Avinou béito oubézmano, qu’il rentre dans l’alliance d’Avraham Avinou en son temps.
- Sachant qu’on ne peut pas étudier des sujets qui réjouissent le cœur, on ne fera pas la brit Its’hak.
On pourra la faire la veille avant ‘hatsot (midi juif) ou l’avant-veille au soir.
- Concernant le jour de Ticha béAv, tous les baalé brit, c’est-à-dire, le père de l’enfant, le mohel, et le sandak devront observer toutes les lois de ce jour.
Rien ne change si ce n’est l’habillement, comme je l’expliquerai un peu plus loin.
Ils devront jeûner complètement, ne se laveront pas, ne revêtiront pas d’habits neufs, ne mettront pas de chaussures en cuir, etc.
En deux mots :
- Ils respecteront toutes les lois de ce jour si ce n’est qu’ils pourront mettre des habits Chabbatiques pour la mila mais pas d’habits neufs ou d’habits blancs.
- Ils pourront garder ces habits jusqu’à la fin du 9 Av.
- Ils pourront mettre un talit gadol, sauf s’ils n’en ont pas la coutume le matin du 9 Av.
Dans ce cas, ils ne pourront le mettre que s’ils font la mila après ‘hatsot, le midi juif.
- Certains ont l’habitude de faire la brit après ‘hatsot, d’autres plus tôt, après avoir lu les lamentations (kinot) à la synagogue.
Étant donné qu’il est possible de la faire avant ‘hatsot, je pense qu’il est toujours préférable de la faire le plus tôt possible.
- Concernant le verre de vin sur lequel on fait la bénédiction après la brit, celui qui récitera la bénédiction boré péri haguéfen ne goûtera pas du vin mais en donnera à boire à la mère du bébé qui est dispensée du jeûne sachant qu’elle a accouché dans les trente derniers jours avant le jeûne, à la condition expresse que celui qui fait le kidouch pense à la rendre quitte et qu’elle pense à se rendre quitte de la berakha en écoutant bien chaque mot qu’il prononce et sans parler avant de boire.
Si elle est absente, on donnera à boire à un enfant qui n’est pas encore bar-mitsva qui lui aussi pensera à être rendu quitte de la berakha du mevarekh (de celui qui fait la berakha).
- On fera le repas de mitsva de brit-mila le soir du 10 Av mais on ne pourra y manger de viande ni boire de vin
(sur les bases du livre Torat Hamoadim du Rav David Yossef Chalita).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
D’abord, un grand mazal tov pour la naissance de votre fils.
Toutes mes bénédictions, yéhi ratson chéyikaness lébrito chel Avraham Avinou béito oubézmano, qu’il rentre dans l’alliance d’Avraham Avinou en son temps.
On pourra la faire la veille avant ‘hatsot (midi juif) ou l’avant-veille au soir.
Rien ne change si ce n’est l’habillement, comme je l’expliquerai un peu plus loin.
Ils devront jeûner complètement, ne se laveront pas, ne revêtiront pas d’habits neufs, ne mettront pas de chaussures en cuir, etc.
Dans ce cas, ils ne pourront le mettre que s’ils font la mila après ‘hatsot, le midi juif.
Étant donné qu’il est possible de la faire avant ‘hatsot, je pense qu’il est toujours préférable de la faire le plus tôt possible.
Si elle est absente, on donnera à boire à un enfant qui n’est pas encore bar-mitsva qui lui aussi pensera à être rendu quitte de la berakha du mevarekh (de celui qui fait la berakha).
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 77145
Date de création : 2017-07-25 16:35:06